Pétrole : Les prix du pétrole montait un peu jeudi en cours d'échanges européens, reprenant leur souffle après avoir de nouveau dégringolé la veille à des plus bas en plus de sept mois plombé par la surabondance de l'offre.
Les prix du pétrole montaient un peu jeudi en cours d'échanges européens, reprenant leur souffle après avoir de nouveau dégringolé la veille à des plus bas en plus de sept mois plombé par la surabondance de l'offre.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 45,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 45 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Le cours du Brent était tombé mercredi vers 17H50 GMT à 44,35 dollars, son niveau le plus faible depuis mi-novembre 2016.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance, prenait 32 cents à 42,85 dollars.
Le cours du WTI était tombé mercredi vers 17H50 GMT à 42,05 dollars, au plus bas depuis mi-août dernier.
Jeudi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août progressait de 0,6% à 45,1 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 0,4% à 42,7 dollars.
Les opérateurs pétroliers ne veulent rien entendre : hier aux Etats-Unis, l'Energy information Agency (EIA) a fait état d'une baisse plus prononcée que prévu des réserves commerciales de pétrole brut, qui ont reculé de 2,45 millions de barils là où le consensus n'attendait qu'une baisse de 2,1 millions d'unités.
Un bon point pour le prix du WTI a priori.
Cependant, l'EIA a aussi indiqué que les stocks de produits distillés et d'essence, eux, avaient augmenté.
Enfin, et quoi qu'à pas de loup, les extractions pétrolières américaines progressent tendanciellement : grâce aux pétroles de schiste, elles sont passées de 9,33 à 9,35 millions de barils/jour en une semaine.
Les cours du pétrole tentaient un léger rebond jeudi à l'ouverture, progressant un peu alors qu'ils avaient encore nettement chuté la veille face à l'impatience du marché de ne pas voir l'excès d'or noir se réduire assez vite.
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, prenait 27 cents à 43,80 dollars sur le contrat pour livraison en août au New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Le marché se consolide un peu pour le début de la séance mais ceux qui parient sur une baisse gardent la main, il n'y a aucun doute là-dessus', a commenté Oliver Sloup de iiTrader.
Les cours marquaient donc une pause dans la dégringolade qu'ils connaissent depuis fin mai, un mouvement encore accentué mercredi avec une baisse supplémentaire du baril de 98 cents à New York qui l'avait emmené à son plus bas en dix mois.
Depuis un sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) fin mai le baril new-yorkais a cédé près de 17% de sa valeur.
Les cours du pétrole se reprenaient un peu jeudi en fin d'échanges européens, mais restaient proches du plus bas en plus de sept mois, toujours plombés par la surabondance de l'offre.
Métaux précieux : Au terme du premier des deux fixings du jour à Londres, l'once d'or cotait 1,251,4 dollars ( 8,9 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,120,1 euros ( 4,7 euros).
Chez Commerzbank, les analystes Matières premières soulignent que selon les statistiques douanières suisses, les exportations helvétiques d'or ont atteint 170 tonnes en mai, leur record mensuel de l'année à ce jour.
70% de ce volume est parti vers l'Asie.
Celles destinées à l'Inde, qui ont atteint 67,8 tonnes, n'avaient jamais été aussi élevées depuis novembre 2015.
Ce qui pourrait découler d'achats par anticipation alors qu'une taxe de 3% qui sera instaurée, dans le sous-continent, à partir du 1er juillet.
Gaz : En difficulté, Dana Gas a déclaré que ses ''obligations?' islamiques étaient contraires à la charia.
Le géant gazier refuse de les rembourser.
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