Les prix du pétrole ont augmenté d`environ 1 % vendredi, affichant leur plus forte hausse trimestrielle en dix ans, les sanctions américaines contre l`Iran et le Venezuela ainsi que les coupures d`approvisionnement dirigées par l`OPEP ayant éclipsé les préoccupations concernant le ralentissement de l`économie mondiale.
Au premier trimestre, le WTI a ainsi bondi de plus de 32% et le Brent de 28%, leur meilleur trimestre depuis 10 ans (qui a cependant suivi un effondrement des cours de plus de 30% fin 2018).
A l`origine de ce rebond spectaculaire, figure la détermination de l`Arabie saoudite et ses alliés, dans l`Opep et hors Opep, dont la Russie, de limiter leur production pour soutenir les cours du brut.
Les sanctions américaines contre l`Iran et le Venezuela ont fait grimper les prix cette année.
Washington tient à ce que la Malaisie, Singapour et d`autres pays soient pleinement conscients des expéditions illicites de pétrole iranien et des tactiques utilisées par l`Iran pour échapper aux sanctions, a déclaré vendredi un responsable américain des sanctions.
Le contrat à terme sur le pétrole brut Brent de mai, qui a expiré vendredi, a gagné 57 cents, ou 0,8 %, pour se fixer à 68,39 $ le baril, marquant un gain de 27 % au premier trimestre.
Le contrat de juin, plus actif, s`est soldé par une hausse de 48 cents à 67,58 $ le baril.
Les contrats à terme West Texas Intermediate (WTI) des États-Unis ont augmenté de 84 cents, ou 1,42 %, pour atteindre 60,14 $ le baril, et ont affiché une hausse de 32 % entre janvier et mars.
Pour les deux indices de référence, la hausse trimestrielle a été la plus importante depuis le deuxième trimestre de 2009, alors que les deux ont augmenté d`environ 40 %.
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