Pétrole : Les prix du pétrole amorçaient un léger rebond vendredi en cours d'échanges européens, profitant d'achats à bon compte après leur nouveau dévissage de la veille ainsi que de déclarations du président russe Vladimir Poutine qui s'est dit favorable à un gel de la production.
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre gagnait 34 cents à 43,50 dollars.
'Les prix du pétrole ont connu une forte chute pour la troisième séance consécutive (jeudi)', le baril de Brent lâchant quelque 3% et celui de WTI environ 4%, relevaient les analystes de Commerzbank.
Le prix de la référence européenne du brut est même tombé jusqu'à 45,32 dollars le baril jeudi et celui de son homologue américain jusqu'à 43 dollars, des plus bas en trois semaines.
Les cours du pétrole montaient vendredi à New York à l'ouverture, soutenus par des chiffres mitigés de l'emploi américain éloignant la perspective d'une hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole accroissaient nettement leurs gains vendredi en fin d'échanges européens sous l'effet d'un dollar miné par le dernier rapport officiel sur l'emploi américain, ressorti en dessous des attentes des analystes.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en progression de 1,35 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,32 dollar à 44,48 dollars.
Alors qu'ils étaient déjà orientés à la hausse au début des échanges asiatiques, profitant d'achats à bon compte et de déclarations du président russe Vladimir Poutine, les cours pétroliers ont décollé peu après la publication du très attendu rapport officiel sur l'emploi américain pour le mois d'août, qui a nettement affaibli le dollar.
Avec 151.
Les cours du pétrole ont rebondi vendredi à New York après avoir baissé toute la semaine, soutenus par des déclarations de la Russie et dans la foulée de chiffres de l'emploi américain en deçà des attentes.
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont connu des destins divergents cette semaine, le cuivre et l'aluminium étant pénalisés par la nette appréciation du dollar tandis que le nickel a réussi à rebondir et que les autres métaux ont poursuivi leur ascension.
'En l'absence d'indices clairs sur les fondamentaux (de l'offre et de la demande), les marchés des métaux restent fixés sur l'anticipation du calendrier de la prochaine hausse des taux d'intérêt de la réserve fédérale américaine (Fed)', ont expliqué les analystes de la banque UniCredit.
Les spéculations concernant un nouveau relèvement des taux d'intérêt américains ont été nettement relancées vendredi dernier par des propos de la présidente de la Fed Janet Yellen et du vice-président Stanley Fischer, qui ont semblé préparer les marchés à cette éventualité d'ici la fin de l'année, ce qui a entraîné une forte progression du dollar.
Tout resserrement monétaire aux États-Unis contribuerait à rendre le billet vert plus rémunérateur et donc plus attractif pour les cambistes, ce qui pèse à l'inverse sur les achats de métaux, libellés en dollars et donc rendus plus chers pour les investisseurs munis d'autres devises.
'Les prix des métaux ont été sous pression au cours des dernières semaines et cela est susceptible de continuer à court terme car, dans l'ensemble, les attentes concernant une resserrement de la politique monétaire américaine ont augmenté face à une rhétorique de plus en plus favorable à une baisse (des taux)', ont relevé les experts d'UniCredit.
L'or est parvenu à finir quasiment à l'équilibre sur la semaine, le fort recul du dollar vendredi dans le sillage du rapport sur l'emploi américain lui ayant permis d'annuler ses pertes des jours précédents.
Alimentaires : Le cacao a décroché cette semaine sur fond de prochaine saison prometteuse tandis que le café a bondi grâce à des prévisions de récolte en baisse au Brésil et que le sucre a perdu un peu de terrain.
-Le cacao déprimé par une offre qui s'annonce abondante -Les cours du cacao ont nettement lâché du lest cette semaine, sans parvenir à bénéficier de la révision à la hausse, à 212,000 tonnes contre 180,000 tonnes précédemment anticipées, de la prévision de déficit de l'Organisation internationale du cacao (ICCO) pour la saison 2015/2016, dû essentiellement à une baisse de près de 6% de la production mondiale de cacao sur un an.
Au niveau national, la baisse la plus marquée de l'offre concerne la Côte d'Ivoire, premier producteur de fèves brunes au monde, où la production devrait chuter.
Les récoltes de cette année sont faibles, à l'exception du colza.
Le bilan n'est que provisoire, mais Swiss granum parle déjà de 'grands défis' pour la branche.
0 Commentaire