Pétrole : Le président américain Barack Obama va proposer la mise en place d'une taxe de 10 dollars sur le baril de pétrole qui permettrait de financer un vaste plan d'investissements dans les transports 'propres', a annoncé jeudi la Maison-Blanche.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse vendredi à New York, des chiffres de l'emploi médiocres aux Etats-Unis ayant relancé les inquiétudes pour la vigueur de la demande dans un marché toujours saturé d'offre.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars cédait 10 cents à 31,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Des chiffres médiocres sur l'emploi suggèrent que l'économie n'est peut-être pas aussi solide qu'on peut l'espérer', a déclaré Phil Flynn, chez price futures Group.
'Le secteur de l'énergie est en baisse à cause d'inquiétudes sur un ralentissement de la demande et si nous commençons à voir plus de licenciements (dans ce secteur) cela pourrait devenir une prophétie autoréalisatrice', a-t-il ajouté.
L'économie américaine n'a créé que 151.
Les cours du pétrole tentaient de se stabiliser vendredi en fin d'échanges européens, évoluant dans de faibles marges alors que les investisseurs se montraient prudents face à l'amorce d'une reprise du dollar et aux attentes décroissantes d'une réunion d'urgence des pays producteurs.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 34,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars perdait 27 cents à 31,45 dollars.
Les cours du Brent et du WTI ont connu une séance particulièrement volatile vendredi, oscillant autour de l'équilibre dans un marché hésitant à prendre des positions fermes alors que le dollar s'est renforcé dans le sillage du rapport sur l'emploi américain et que la perspective d'une entente pour réduire la production paraissait de plus en plus improbable.
L'évolution du prix du pétrole s'est faite en dents de scie vendredi, dans une faible marge, 'alternant la plupart du temps entre des gains et pertes de 1% et -1%', relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Le pétrole a fini en baisse une séance hésitante vendredi à New York : le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars a cédé 83 cents à 30,89 $ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont poursuivi leur reprise cette semaine, profitant du net affaiblissement du dollar et du rebond des cours du pétrole.
L'or a poursuivi son ascension cette semaine, bénéficiant à la fois des craintes renouvelées entourant la santé de l'économie mondiale -dont de nouveaux indicateurs sont venus confirmer le ralentissement - et de la forte dépréciation du dollar.
Le métal jaune a même atteint 1,163,58 dollars vendredi vers 13H25 GMT, au plus haut depuis fin octobre, juste avant que ne soient publiés les chiffres du rapport mensuel sur l'emploi.
En début de semaine, selon les analystes de Commerzbank, les cours de l'or ont été soutenus par la publication d'indicateurs faibles en Chine, où l'activité manufacturière s'est nettement contractée en janvier, ce 'qui a conduit a une plus grande incertitude parmi les acteurs du marché concernant l'état de l'économie mondiale'.
Dans ce contexte, les analystes de Capital Economics ont noté que 'la demande d'actifs sûrs a poussé à la hausse les prix de l'or et de l'argent', plébiscités pour leur statut de valeur refuge alors que les inquiétudes sur la reprise économique mondiale et les turbulences sur les marchés financiers en début d'année ont entamé la confiance des investisseurs.
Alimentaires : L'indice FAO chute de 16% en un an.
En cause, l'offre abondante, le ralentissement économique et la hausse du dollar.
El Niño rend les premières perspectives pour les récoltes mondiales de 2016 mitigées.
Le café a profité d'inquiétudes sur l'état des stocks au Brésil tandis que le cacao a hésité sur la marche à suivre et que le sucre a souffert de prévisions en hausse pour la production brésilienne.
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