Pétrole : Les prix du pétrole baissaient vendredi en cours d'échanges européens, tombant même à New York à son niveau le plus faible en près de six ans et demi, toujours lestés par une offre d'or noir surabondante et des inquiétudes sur la demande.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 49,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 20 cents à 42,03 dollars.
Le cours du baril de WTI est tombé vendredi en début d'échanges asiatiques à 41,35 dollars, son niveau le plus faible depuis début mars 2009.
Les cours du pétrole continuaient de souffrir de la dévaluation surprise du yuan cette semaine, 'qui pourrait indiquer des difficultés économiques et ainsi accentuer la saturation' du marché, notait Jonathan Sudaria,Entre mardi et jeudi, la Chine a dévalué de façon inattendue sa monnaie, un mouvement qui a fait craindre unanalyste chez London Capital Group.
La tendance est toujours baissière pour le pétrole en cette fin de semaine marquée par la dévaluation de la monnaie chinoise.
Le groupe public pétrolier malaisien Petronas a annoncé vendredi un bénéfice net au deuxième trimestre en chute de 47% en glissement annuel, mettant en garde contre des difficultés continuelles en raison de la faiblesse des cours du pétrole.
Petronas, qui contribue à près de la moitié des recettes budgétaires de la Malaisie, a dégagé d'avril à juin un bénéfice net de 11,1 milliards de ringgit (2,6 mrd CHF), contre 21,06 milliards de ringgit au deuxième trimestre 2014.
Le chiffre d'affaires a chuté de 28% à 61,30 milliards de ringgit sur la même période.
'Petronas s'accroche pour faire face à davantage de défis à venir dans la mesure où la faiblesse des prix du pétrole persiste', a déclaré le PDG de la compagnie, Wan Zulkiflee Wan Ariffin, dans un communiqué.
'Dans l'ensemble, cela a été une période constamment difficile', a-t-il ajouté.
Les cours du pétrole ont ouvert en légère hausse vendredi à New York, dans un marché qui trouvait peu d'éléments pour vraiment interrompre une chute l'ayant conduit à ses plus bas niveaux depuis près de six ans et demi.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en septembre prenait 39 cents à 42,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir terminé la veille pour la deuxième fois de la semaine à son plus bas depuis mars 2009.
Plus largement, les cours ont rechuté depuis le début juillet, après avoir tenté de se stabiliser autour de 60 dollars le baril à New York, entre avril et juin.
'En gros, tous les éléments à l'origine de la baisse de plus de 20 dollars, enregistrée depuis un mois et demi, continuent à peser sur le marché', a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.
'On ne voit toujours aucun signe d'une amélioration prochaine de la surabondance de deux millions de barils par jour sur le marché mondial', a-t-il ajouté.
Les cours du pétrole hésitaient vendredi en fin d'échanges européens, dans un marché attentiste après la chute du WTI à son plus bas niveau en séance en près de six ans et demi, plombé par un excès d'offre.
Les cours du pétrole ont enregistré un petit rebond technique vendredi à New York, sans vraiment remonter dans un marché qui tourne autour de ses plus bas niveaux depuis près de six ans et demi et continue à s'inquiéter d'une offre élevée.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en septembre a repris 27 cents à 42,50 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), mais achève sa septième semaine consécutive de baisse.
jdy/jld/sg(AWP / 14,08,2015 20h36) (AWP / 14.
En juillet 2015, le prix du pétrole en euros diminue de nouveau ('8,7% après '3,9% en juin), pour s'établir à 50,8' en moyenne par baril de Brent.
Le prix a chuté de 35,9% par rapport à son niveau de juillet 2014, où il s'établissait à 79,2'.
Les prix en euros des matières premières importées hors énergie augmentent légèrement ( 0,6% après '1,1%), du fait de l'augmentation des prix des matières premières alimentaires ( 3,3%), alors que les prix des matières premières industrielles décroissent ('1,7%).
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont dégringolé après les deux premières dévaluations de la monnaie chinoise, les marchés s'inquiétant de la santé économique du plus gros consommateur de métaux industriels au monde.
'Il y a eu beaucoup d'attention portée aux dévaluations de la monnaie chinoise.
(Elles) ont été interprétées comme le signe que l'économie du pays est dans une piètre situation et a absolument besoin d'être stimulée', a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets.
La banque centrale de Chine (PBOC) a commencé à abaisser mardi le taux de référence du yuan face au dollar et a continué à dévaluer sa monnaie face au dollar mardi, mercredi et jeudi.
Cette dévaluation de la monnaie chinoise est apparue comme étant destinée à enrayer le repli des exportations du pays, après la publication de statistiques décevantes en fin de semaine dernière.
L'or et les autres métaux précieux, à l'inverse de la plupart des matières premières dépendantes de la demande chinoise, ont profité cette semaine de la dévaluation du yuan pour entamer un rebond.
Alimentaires : Le café a poursuivi sa reprise cette semaine sur fond de craintes sur l'offre brésilienne, tandis que le cacao a perdu du terrain à cause d'inquiétudes sur la demande et que le sucre a tenté de se stabiliser.
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