Les cours du brut évolue sur une note optimiste jeudi au lendemain de l‘annonce des stocks de bruts aux usa en léger repli et à quelques heures de la très importante réunion des membres de l‘opep qui publiera sa décision sur les niveaux de production pour le mois de mai.
Lors de la réunion de l’OPEP au début du mois sur les niveaux d‘avril, les Saoudiens ont à nouveau communiqué une réduction d‘un million de barils et le ministre saoudien du pétrole, Abdulaziz, paraissait réellement inquiet par la demande.
Les investisseurs misent sur le fait que les Saoudiens essaieront de réduire une nouvelle fois la production en mettant en avant la nouvelle vague de fermetures liée à la recrudescence du Covid-19 en Europe, avec notamment la France qui a annoncé des restrictions supplémentaires mercredi.
La semaine dernière, les données de l‘EIA ont montré une baisse inattendue des stocks de pétrole brut américains , alors que le rapport de l‘API publié la veille avait montré une augmentation plus importante que prévu des stocks.
En début de semaine, des informations ont laissé entendre que la Russie maintiendrait sa production de pétrole, tandis que l‘Arabie saoudite était prête à soutenir une prolongation des réductions de l‘offre jusqu‘en juin.
Les cours du pétrole progressent alors que les investisseurs attendent la réunion de l‘OPEP
Vers 11h45 en France, le baril de brent de la mer du nord pour livraison en juin, dont c‘est le premier jour d‘utilisation comme contrat de référence, valait environ 63,8 dollars à londres, en progression de 1,64% en comparaison à la fermeture du marché de la séance de la veille.
A new york, le baril américain de wti pour le mois de mai était en hausse de 1,8%, à 60,25 dollars.
Les traders attendent avec impatience la réunion de l‘OPEP d‘aujourd‘hui au cours de laquelle les principaux producteurs de pétrole de la coalition devraient annoncer des directives quant à la production des hydrocarbures à partir du mois de mai.
Les principaux producteurs de pétrole devraient prolonger la réduction de la production actuelle jusqu‘en mai, dans un contexte d‘inquiétudes liées à l‘extension des mesures restrictives en Europe, à la lenteur des déploiements de vaccins et à l‘augmentation des cas de COVID-19 en Inde et au Brésil.
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