Pétrole : Les prix des carburants routiers vendus dans les stations-service françaises ont vu leur hausse se poursuivre la semaine dernière, selon des chiffres officiels publiés lundi.
Les cours du pétrole progressent après la saisie vendredi par l'Iran d'un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d'Ormuz, nouvel incident dans la guerre des nerfs qui oppose depuis des semaines Téhéran aux Occidentaux.
Le brut léger américain prend 1,25% à 63,25 dollars le baril et le Brent de mer du Nord gagne 1,06% à 56,22 dollars.
Des perspectives en berne
Le sentiment s'est brutalement détérioré ces derniers jours sur le marché pétrolier, où fonds spéculatifs, producteurs et traders adoptent une position plus défensive dans l'anticipation d'un affaiblissement durable de la demande mondiale.
Le marché peine à maintenir sa tendance positive malgré des restrictions de l'offre qui devraient en principe la favoriser.
Les sanctions américaines contre le Venezuela et l'Iran ont retiré plus de 1,5 million de barils par jour du marché, les tensions entre Washington et Téhéran ne cessent de monter et l'Opep a prolongé jusqu'en 2020 ses baisses de production.
Pour autant, les futures sur le Brent ont buté sur les 65 dollars et perdu quelque 7% la semaine dernière, tandis que le brut léger américain n'a pu se maintenir au-dessus des 60 dollars.
"Malgré toutes les nouvelles favorables qu'on a eues, les cours ont à peine bougé", commente Janelle Matharoo chez InsideOut Advisors.
"Il y a 15 ans, ce genre de nouvelle aurait fait grimper les cours de 20 ou 30 dollars.
" Les investisseurs et les fonds spéculatifs se font à l'idée d'une offre durablement abondante, compte tenu du boom de la production américaine, et d'un affaiblissement de la demande.
Les producteurs, pour leur part, cherchent à se protéger contre une future baisse des cours.
0 Commentaire