Pétrole : Les cours du pétrole ont ouvert en hausse vendredi à New York, continuant à évoluer autour de 45 dollars le baril comme depuis le début septembre, faute d'actualité susceptible de nettement l'orienter dans un sens ou l'autre.

Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en novembre prenait 67 cents à 45,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit à peu près le niveau auquel il a commencé la semaine ainsi que le mois.
'Le marché est juste en train de se laisser dériver', a jugé Mike Lynch, de Strategic Energy'Economic Research.
'On a subi une nette baisse récemment', les cours ayant cédé près de deux dollars le baril mercredi, 'et les gens se basent là-dessus pour repasser à l'achat.
'Le marché 'attend des éléments économiques plus concluants, que ce soit pour une hausse ou une baisse, de Chine ou des Etats-Unis', a-t-il ajouté.
Les cours du pétrole hésitaient vendredi en fin d'échanges européens, dans un marché toujours sans grand élan, les cours restant cantonnés dans une fourchette étroite en l'absence d'indications majeures sur les fondamentaux du marché.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 48,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 44 cents à 45,35 dollars.
'Le Brent évolue globalement proche de l'équilibre depuis fin août, dans une fourchette étroite généralement comprise entre 48 et 50 dollars', commentaient les analystes de Commerzbank.
Mais cela ne veut pas forcément dire que le prix du baril se stabilisera à 50 dollars à long terme, selon les experts de Commerzbank, mais plus un point de départ pour la hausse des prix à laquelle ils s'attendent dans les mois à venir, notamment si le scandale Volkswagen entraîne une baisse de la demande en véhicules diesel, dont 'le moteur est généralement plus économe en carburant' que les véhicules à essence.
Les cours du pétrole ont monté vendredi à New York, profitant un peu d'une révision en hausse de la croissance américaine au dernier trimestre, mais sans s'écarter des niveaux autour desquels ils tournaient depuis le début septembre.
Métaux précieux : Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont été de nouveau lestés par les inquiétudes concernant l'essoufflement de l'économie chinoise, après une nouvelle contraction de l'activité manufacturière dans le pays.
L'indice PMI des directeurs d'achat pour la Chine s'est établi à 47,0 en septembre, contre 47,3 en août, selon un chiffre provisoire calculé par le cabinet Markit et publié mercredi par le groupe de presse Caixin.
L'activité manufacturière chinoise s'est ainsi encore lourdement contractée en septembre, tombant à son plus bas niveau depuis six ans et demi, et confirmant l'essoufflement persistant de la croissance de la deuxième économie mondiale et du premier consommateur de métaux de base au monde.
'Cela va sûrement exacerber les inquiétudes parmi les opérateurs du marché des métaux de base sur le fait que l'économie chinoise se dirige vers un atterrissage forcé', ont noté les analystes de Commerzbank.
-Le cuivre lesté par un surplus-Les cours du cuivre sont ainsi tombés jeudi à 5.
L'or a progressé cette semaine, retrouvant un peu de son statut de valeur refuge sur fond d'inquiétudes sur l'essoufflement de la Chine, deuxième économie mondiale, tandis que le platine a décroché, victime du scandale Volkswagen.
Les cours du l'or ont grimpé jeudi à leur plus haut niveau en un mois, à 1,156,80 dollars l'once.
'L'instabilité venant de Chine, qui s'est traduite par une vulnérabilité du dollar, a inspiré un élan haussier sur le marché de l'or', a estimé Jameel Ahmad, analyste chez FXTM, tout en constatant que le métal avait renoué avec son statut de valeur refuge.
Mais Fawad Razaqzada, analyste chez forex.
Gaz : À partir du 1er octobre prochain, il n'y aura plus de tarifs réglementés pour les gros consommateurs de gaz.
Explications.
Alimentaires : Le café a souffert de la dégringolade du réal brésilien cette semaine, tandis que le cacao profitait toujours des inquiétudes sur la production d'Afrique de l'Ouest pour la saison prochaine, et que le sucre a tenté de se stabiliser.
LE CAFÉ LESTÉ PAR LE RÉALLes cours du café ont tenté de se reprendre à la fin de la semaine, après être tombés mercredi à Londres à 1,497 dollars la tonne, leur plus bas niveau depuis deux ans, lestés par la chute du réal, la devise brésilienne.
Le réal a atteint mardi son plus bas historique depuis sa création en 1994, franchissant la barre symbolique des 4 réais pour un dollar.
La faiblesse du réal tend généralement à pousser les producteurs à vendre leurs stocks afin de recevoir plus de réais pour du café vendu à l'extérieur en dollar, ce qui augmente l'offre de café sur les marchés, le Brésil étant le plus gros producteur de café au monde.
Les cours du soja et du maïs se sont redressés cette semaine à Chicago, portés par de bonnes nouvelles du côté des exportations, alors que le blé bénéficiait d'intempéries et d'un rebond technique.
Le soja a bénéficié de plusieurs achats et de la signature symbolique par le président chinois, Xi Jinping, jeudi d'accords d'exportations portant sur plusieurs millions de tonnes.
Même si ces accords ne sont pas définitifs, l'annonce que la Chine était prête à acheter 13,18 millions de tonnes de soja américain a été bien perçue car 'ces achats dépassent largement les 3 millions de tonnes qu'on attendait mardi, même révisées à une fourchette de 5 à 10 entre mercredi et jeudi', ont souligné les spécialistes de la maison de courtage Allendale.
D'une façon générale, le soja a en outre bénéficié tout au long de la semaine 'de beaucoup d'actualité du côté des achats', a noté Bill Nelson, chez Doane Advisory Services.
Le maïs a également été porté en début de semaine par l'annonce d'une forte vente au Mexique, avant des chiffres généraux plus médiocres en fin de semaine.
0 Commentaire