Pétrole : Les prix du pétrole montaient vendredi en cours d'échanges européens alors que la tension monte au Kurdistan irakien après un référendum sur l'indépendance de la région.
Vendredi midi sur le Vieux Continent, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre grappillait encore 0,3% à 57,6 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 0,1% à 51,6 dollars.
Dernièrement, l'appréciation de la demande d'or noir est devenue plus optimiste, puisqu'elle apparaît plus vigoureuse qu'escompté.
Marquée depuis le début de l'année par le rétablissement -et le respect relatif - de ses quotas par l'Opep et son allié russe de circonstance, l'offre est désormais plus 'tenue'.
D'autant plus que des rumeurs insistantes prêtent au cartel pétrolier l'intention d'étendre la période l'application de ses quotas au-delà de mars 2018.
Mais c'est peut-être la menace de la fermeture de la frontière turco-kurde par le président Erdogan qui porte la hausse de ces derniers jours.
Le prix du baril de pétrole évoluait en légère baisse vendredi peu après l'ouverture à New York, le marché finissant la semaine sur une note calme après de nombreux mouvements liés notamment aux tensions géopolitiques autour du Kurdistan.
Vers 14H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, perdait 13 cents à 51,43 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir entamé la séance au même niveau que la veille.
Le WTI et le baril de Brent échangé à Londres se sont nettement appréciés plus tôt dans la semaine, le pétrole américain grimpant notamment jeudi en séance à son plus haut niveau depuis la mi-avril et le pétrole britannique mardi à son niveau le plus élevé depuis l'été 2015.
Ils se sont ensuite repliés sous l'effet de prises de bénéfices.
Le vote massif au Kurdistan en faveur de l'indépendance lors d'un référendum dont les résultats ont été proclamés jeudi a maintenu les prix sous pression.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce vendredi à Londres, l'once d'or cotait 1,286,95 dollars ( 3,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,090,8 euros ( 2,8 euros).
Selon les analystes Matières premières de Commerzbank, l'once profite du récent repli du dollar pour tenter de rallier les 1,290 dollars après une semaine de faiblesse.
En effet, les taux longs américains se sont redressés et dépassent désormais les 2,30%, pour le T-Note à dix ans.
Même si Donald Trump n'a toujours pas réussi à faire voter une réforme d'importance depuis son élection, les opérateurs parient toujours sur sa relance budgétaire.
Alimentaires : En août 2017, le chiffre d'affaires des grandes surfaces alimentaires se replie nettement (?1,7% après 0,3%).
Les ventes de produits alimentaires diminuent (?2,0%) après une quasi-stabilité en juillet.
Celles de produits non alimentaires se contractent également (?2,3% après 1,2%).
Cependant, les ventes de carburants augmentent ( 1,3%).
Le chiffre d'affaires des supermarchés baisse (–1,3%) ainsi que celui des hypermarchés (–1,7%).
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