Pétrole : Les marchés actions européens s'inscrivent en net retrait, dans le sillage d'un accès de faiblesse des cours du pétrole.
Les prix du pétrole restaient sous pression mercredi en cours d'échanges européens, s'installant proches de plus bas en sept mois atteint la veille du fait de signes montrant une hausse de la production malgré l'offre déjà surabondante.
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 45,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 25 cents par rapport à la clôture de mardi.
Le cours du Brent était tombé mardi vers 14H35 GMT à 45,42 dollars, son niveau le plus faible en sept mois.
Dans les échanges économiques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 17 cents à 43,34 dollars.
Le cours du WTI était tombé mardi vers 14H50 GMT à 42,75 dollars, au plus bas depuis mi-novembre.
Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne était toujours engluée dans une absence de tendance, même si le pétrole joue un certain rôle.
Pas de répit pour le pétrole, toujours plombé par les doutes des opérateurs sur l'issue du 'match' Opep vs.
Etats-Unis.
Métaux précieux : Au terme du premier des deux fixings de ce mercredi sur le marché de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,247,05 dollars ( 4,85 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,119 euros ( 3,6 euros).
En effet, le rebond des taux longs américains semble avoir fait long feu : reparti de 2,12% le 6 juin jusqu'aux environs de 2,20% le 19 juin, le rendement du T-Note fédéral à dix ans est revenu juste au-dessous de 2,15% ce midi.
L'or, qui ne génère ni cash flow ni dividende, tend à profiter de la réduction de l'écart séparant son rendement (0%) de celui des produits de taux.
Pas de changement cependant pour le premier ETF aurifère au monde par son volume, le SPDR Gold Shares américain : sa contrepartie était stable hier soir à 853,7 tonnes, comme tel est le cas depuis le 15 juin.
Sur les berges de l'île de Sumatra, des excavateurs défigurent la jungle, les mines d'or clandestines prospèrent et les chercheurs de métal jaune souvent pauvres prennent beaucoup de risques.
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