Pétrole : Le statu quo de l'Opep sur sa production pèse sur les cours de l'or noir.Les prix du pétrole poursuivaient leur déclin lundi en cours d'échanges européens, plombés par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vendredi de maintenir sa production à son niveau actuel, dans un marché déjà asphyxié par l'excès d'offre.
Vers 11H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 42,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 71 cents à 39,26 dollars.
Les cours du brut étaient repartis à la baisse vendredi dans un marché déprimé par le refus de l'Opep de baisser sa production afin de réduire les excédents.
Mercredi, dans un marché anticipant un statu quo du cartel, le cours du Brent était même tombé à 42,43 dollars, son niveau le plus faible depuis fin août tandis que le WTI avait clôturé sous la barre des 40 dollars le baril pour la première fois depuis fin août.
Les producteurs de pétrole de schiste sont frappés de plein fouet par la chute endémique des cours du brut.
Les cours du pétrole ont ouvert en nette baisse lundi à New York, proches de leurs plus bas depuis 2009, continuant à pâtir de la décision de l'Opep de ne pas baisser sa production.
Les cours du pétrole poursuivent leur chute, après le constat de désaccord dressé vendredi à la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de l'Opep, peu enclins à réduire leur production.
Le cours du Brent, le pétrole échangé à Londres, a atteint lundi de nouveaux plus bas en plus de six ans et demi, après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé vendredi à Vienne de laisser inchangé son niveau actuel de production.
Vers 14H05 GMT (15H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 41,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, soit son niveau le plus faible depuis le 12 mars 2009, alors que le cartel, qui pompe plus du tiers du brut mondial, s'est abstenu lors de sa réunion semestrielle de baisser sa production afin de réduire les excédents pesant sur le marché.
Le cours du Brent, qui évoluait à la baisse depuis le début de la séance, a franchi à la baisse vers 13H40 GMT le seuil de 42,23 dollars le baril, soit son précédent plus bas atteint le 24 août.
Le pétrole 'reste fondamentalement orienté à la baisse et les indications persistantes selon lesquelles l'Opep souhaite laisser ses niveaux de production inchangés malgré une surabondance d'offre continue, dans l'espoir de regagner des parts de marché, vont rendre les prix vulnérables à de nouvelles pertes', relevait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
En dépit de la chute des prix du pétrole, qui ont perdu plus de 60% de leur valeur depuis la mi-2014, l'Opep a décidé vendredi à Vienne de maintenir sa production à ses niveaux actuels, estimant qu'une réduction de celle-ci n'aurait pas beaucoup d'effet sur le marché.
L’OPEP a renoncé vendredi à fixer un plafond de production.
Les cours du pétrole dégringolaient lundi en fin d'échanges européens, lestés par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir inchangé son niveau actuel de production, malgré le poids que l'offre excédentaire de brut fait peser sur le marché.
Vers 17H20 GMT (18H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 41,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,86 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance se repliait de 1,95 dollar à 38,02 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui évoluaient en territoire négatif depuis le début de la séance, ont soudainement creusé leurs pertes à la mi-journée, jusqu'à atteindre, dans le cas du Brent, de nouveaux plus bas en plus de six ans et demi.
Vers 16H30 GMT (17H30 HEC), le baril de Brent a même plongé à 41,05 dollars, soit son niveau le plus faible depuis le 24 février 2009, après avoir franchi à la baisse vers 13H40 GMT le seuil de 42,23 dollars le baril, soit son précédent plus bas datant du 24 août.
Les cours du pétrole sont tombés lundi à leur plus bas niveau depuis près de sept ans à New York, sous le coup de l'immobilisme de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) face à la surabondance mondiale.
Vers 18H20 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en janvier perdait 2,34 dollars à 37,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir chuté jusqu'à 37,50 dollars, un niveau auquel un contrat de référence n'était plus tombé en séance depuis février 2009.
A Londres, le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, s'échangeait lui aussi autour de ses plus bas niveau depuis début 2009, le prix du contrat pour janvier perdant 2,31 dollars à 40,69 dollars.
'Manifestement, le marché prend aujourd'hui la pleine mesure de la décision de l'Opep d'abandonner l'idée d'un plafond de production, après avoir tardé à y réagir vendredi', a mis en avant John Kilduff, d'Again Capital.
Fidèle à la position adoptée un an plus tôt et maintenue il y a six mois, le cartel a non seulement décidé vendredi à Vienne de maintenir sa production à ses niveaux actuels, mais, fait inhabituel, il n'a même pas pris la peine d'établir un objectif chiffré.
Il faut remonter à 2009 pour retrouver des cours aussi faibles de l'or noir, tant pour le 'light sweet crude' (WTI) à New York que pour le Brent à Londres.
Frets maritimes : Les prix des transports de matières premières sèches sont repartis à la baisse cette semaine, après avoir connu un éphémère rebond la semaine précédente, tandis que les taux des pétroliers ont continué à grimper.
indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.
) a fini vendredi à 563 points, contre 581 points une semaine auparavant.
Après avoir atteint lundi 598 points, soit un plus haut depuis le 11 novembre, l'indice BDI a de nouveau perdu du terrain, tiré essentiellement par le déclin des taux des navires 'Capesize', ces bateaux forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance.
'La pression sur les cours est toujours d'actualité alors que les fondamentaux, à savoir une demande faible et une flotte qui augmente plus vite que celle-ci, n'ont pas changé', a observé Enrico Paglia, un analyste du courtier maritime Banchero Costa.
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