Pétrole : Les cours du pétrole perdaient du terrain lundi dans les échanges européens, les investisseurs engrangeant des bénéfices après une forte hausse hebdomadaire à New York et Londres et s'inquiétant d'une éventuelle baisse de la demande en or noir.
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 44,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 79 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Il avait enregistré la semaine dernière sa plus importante hausse hebdomadaire depuis 2009 (environ 10%).
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 1,11 dollar à 48,94 dollars.
Il a bondi de plus de 11% au cours des cinq séances précédentes, soit sa plus forte progression depuis quatre ans et demi.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse lundi à New York, victimes de prises de bénéfices après la forte hausse de la semaine dernière, et d'inquiétudes renouvelées sur la demande venue d'Asie.
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre cédait 55 cents à 44,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors qu'il avait grimpé de plus de 11% au cours des cinq séances précédentes, soit sa plus forte progression depuis quatre ans et demi.
'On s'inquiète toujours pour l'économie mondiale', a déclaré John Kilduff, chez Again Capital, en évoquant la déception provoquée par la production industrielle du Japon qui a connu un recul inattendu.
'C'est le signe que l'Asie ne va pas très bien, économiquement, alors que le Japon et la Chine sont deux des plus gros consommateurs de pétrole, et tant qu'on aura des raisons de suivre ce qui se passe dans la région et son économie en difficultés, le pétrole restera sous pression', a ajouté M.
Kilduff.
Les marchés du pétrole s'inscrivaient en nette hausse lundi en fin d'échanges européens, à la suite d'une révision à la baisse des chiffres de production américains et d'informations sur le souhait de l'Opep de discuter de la chute des cours avec d'autres producteurs.
Vers 16H10 GMT (18H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 52,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, gagnant 2,16 dollars par rapport à la clôture de vendredi.
Les marchés londoniens étaient fermés lundi pour cause de jour férié.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 2,27 dollars à 47,49 dollars.
La journée avait commencé avec des prises de bénéfices, après les fortes hausses de la semaine dernière, 'avec les marchés d'actions exprimant de nouvelles inquiétudes sur la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt (aux Etats-Unis) en septembre et la faiblesse économique chinoise', a noté Tim Evans, chez Citi.
Pour la troisième séance de suite, les cours du pétrole ont fortement augmenté lundi, achevant contre toute attente le mois sur une hausse grâce à des informations indiquant que l'OPEP envisagerait de discuter des cours avec les autres pays producteurs.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre a gagné 3,98 dollars à 49,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), pour dégager une hausse de 27,46% en trois séances.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, a pris 4,10 dollars à 54,15 dollars, là aussi sur le contrat pour octobre, sur l'International Exchange (ICE), pour une hausse de 25,52% en trois séances.
Sur le mois, la hausse du WTI s'établit à 4,41%, celle du Brent à 3,72%, ce qui aurait pu sembler inespéré compte-tenu du plongeon de la mi-août lié à la débâcle des bourses chinoises.
Lundi, la séance avait ouvert en baisse, expliquée notamment par des prises de bénéfices, mais les cours du WTI ont basculé dans le vert avec la nouvelle estimation du ministère américain de l'Energie américain sur la production des Etats-Unis en juin, révisée en baisse de 130.
Le gazole valait 1,08 euro le litre en France ce lundi soit le même prix qu'en février 2010.
Sous l'effet de la baisse des cours du pétrole, le gazole est tombé à son prix le plus bas depuis plus de cinq ans, au grand soulagement des consommateurs, même si l'association CLCV estime qu'il devrait être encore moins cher.
Le calvaire des sociétés pétrolières pourrait bien se poursuivre pendant encore au moins un an, selon le plus récent indice des prix des matières premières de la Banque Scotia.
Gaz : Le géant italien de l'énergie ENI a annoncé la découverte du 'plus grand' gisement offshore de gaz dans les eaux de l'Egypte.
C'est une bonne….
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