Pétrole : Les prix du pétrole perdaient du terrain lundi en cours d'échanges européens, dans un marché qui devrait rester calme en l'absence des opérateurs américains, mais prudent face à des fondamentaux moroses et des marchés financiers fragiles.
Vers 11H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 66 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 63 cents à 45,42 dollars.
Les cours du Brent étaient de nouveau sous pression ce lundi, toujours lestés par la surabondance d'offre qui plombe les cours depuis plus d'un an, selon plusieurs analystes.
Plusieurs analystes notaient aussi des volumes d'échanges particulièrement bas en ce début de semaine sur les marchés pétroliers, alors que les opérateurs de marchés américains seront absents à cause d'un jour férié aux États-Unis pour la fête du travail.
Influencés par le ralentissement de l'activité économique en Chine, les cours du pétrole continuent à chuter.
Les prix des transports de matières premières sèches sont restés sous pression lors d'une semaine écourtée par des jours fériés au Royaume-Uni et en Chine, tandis que les taux des pétroliers ont divergé malgré un regain d'activité.
indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.
) a fini vendredi à 875 points contre 903 points une semaine auparavant.
Le BDI a ainsi atteint son plus bas niveau depuis début juillet, un léger rebond des 'Capesize', ces navires forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, n'ayant pas suffit à contrebalancer une semaine morose sur les autres segments du marché des frets secs.
matières premières : Si la baisse des prix des matières premières, pétrole ou minerais, a secoué les marchés et plusieurs pays producteurs, c'est plutôt une bonne nouvelle pour la plupart des pays du monde.
Suppression du dividende, augmentation de capital, baisse des investissements, cessions d’actifs.
La baisse des prix des matières premières, pétrole ou minerais, a secoué les marchés mondiaux et plusieurs pays producteurs, mais c'est au final une bonne nouvelle pour la plupart des pays du monde.
Gaz : L’opération marque une rupture pour le groupe, jusqu’à présent adepte des contrats à long terme.
Le géant gazier russe Gazprom a commencé lundi à vendre aux enchères du gaz à l'Europe, complétant son système controversé de contrats à long terme afin de renforcer son statut de fournisseur incontournable sur le Vieux continent.
Au total, l'entreprise publique met pour la première fois sur le marché entre lundi et mercredi 3,24 milliards de m3 de gaz répartis en 127 lots pour livraison dans le nord-ouest de l'Europe pendant l'hiver, a-t-elle précisé dans un communiqué.
Il s'agit d'un volume restreint comparé aux exportations totales du groupe, attendues à 158 milliards de m3 sur 2015.
Ces opérations s'apparentant à un embryon de bourse du gaz constituent néanmoins une évolution très symbolique pour Gazprom, très attaché à son système de contrats à long terme indexés aux cours du pétrole et contraignants en termes de volumes.
Selon lui, ces derniers apportent aux clients la sécurité des approvisionnements tout en lui permettant d'investir à long terme dans les infrastructures.
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