Pétrole : Les prix du pétrole accusaient le coup lundi en cours d'échanges européens, continuant à décliner dans un marché gagné par un sentiment général d'aversion au risque et semblant de nouveau préoccupé par le niveau élevé de l'offre.
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet perdait 50 cents à 48,57 dollars.
'Une nette augmentation de l'aversion au risque, comme en témoignent la baisse des marchés boursiers et l'appréciation du dollar (en fin de semaine dernier, NDLR), est responsable des dernières pertes' du pétrole, notaient les analystes de Commerzbank.
Ainsi, après être montés jeudi dernier jusqu'à des plus hauts en respectivement huit mois et près de onze mois, les cours du Brent et du WTI ont amorcé un mouvement de repli, lestés à la fois par des prises de bénéfices et par des inquiétudes renouvelées sur l'offre et la demande alors que les interruptions de production ayant jusqu'à présent soutenu le marché semblaient toucher à leur fin.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse lundi à New York, victimes du sentiment que la spectaculaire remontée des cours depuis février avait atteint ses limites, faute de nouveaux facteurs de resserrement du marché.
Les cours du pétrole s'affichaient toujours en baisse lundi en fin d'échanges européens, dans un marché ayant perdu son optimisme débordant sur fond de craintes macroéconomiques grandissantes et d'incertitudes sur la poursuite du resserrement de l'offre.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 25 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 26 cents à 48,81 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, malgré une timide tentative de rebond vers 15H00 GMT, restaient orientés à la baisse après avoir nettement chuté depuis jeudi sur fond d'aversion croissante au risque parmi les investisseurs et de d'inquiétudes grandissantes concernant une possible reprise de la production américaine.
Selon Fawad Razaqzada, analyste chez City Index, plusieurs raisons expliquaient ce fort déclin des cours à la fin de la semaine dernière et ce lundi, au premier rang desquelles un renforcement du dollar et une nette hausse de l'aversion au risque sur les marchés mondiaux.
Les prix des transports de matières premières sèches sont restés stables la semaine dernière, un rebond sur le segment des navires 'Capesize' compensant une baisse sur celui des 'Panamax', tandis que les taux des pétroliers ont creusé leurs pertes.
indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.
) a fini vendredi à 610 points, comme une semaine auparavant.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires Capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1,006 points, un plus haut en plus de cinq semaines, contre 913 points une semaine auparavant.
Gaz : Le conglomérat américain general electric a annoncé lundi qu'il allait investir 35 millions d'euros à Belfort pour développer ses capacités de production de turbines à gaz de grande puissance (60 Hz) destinées à l'exportation.
Cette annonce intervient grâce à l'accord que GE vient de signer avec le gouvernement français pour que l'assureur-crédit Coface apporte un 'soutien renforcé pour les projets de turbines à gaz à cycles combinés qui nécessitent un financement à l'export dans des pays tels que l'Arabie Saoudite, le Mexique et le Brésil', a expliqué GE dans un communiqué.
Déjà en 2015, le groupe américain avait obtenu le même soutien de la Coface pour ses projets mondiaux de turbines 50 Hertz (Hz) fabriquées à Belfort.
'Cet accord cadre finalisé au cours de la rencontre de Jeff Immelt (PDG de GE, NDLR) avec le Président de la République Française François Hollande ce jour, renforce la position de la France au coeur du marché mondial de l'énergie', juge GE.
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