Le marché des hydrocarbures reste orienté dans le rouge et évolue sur un creux depuis début octobre, les dernières informations concernant l`épidémie ayant ranimé les incertitudes sur la consommation.
L`éventualité d`une détente de l`offre avec le recours par plusieurs pays à leurs réserves stratégiques pèse également sur les prix.
Le prix du pétrole est en repli, la demande européenne interroge
Les cours du brut peinent à repartir sur des chapeaux de roues lundi à l`issue d`une semaine de correction, la recrudescence des cas de coronavirus dans la zone euro planant sur la consommation d`or noir.
Vers 13h00 (France), le cours du baril de brent de la mer du nord pour livraison janvier cédait 0,25% à 78,70 dollars.
A New York, le baril de west texas intermediate (wti) pour le même mois, perdait 0,10% à 75,90 dollars.
Les deux contrats ont signé vendredi leur pire semaine depuis fin août, perdant respectivement 4% et 5,8%.
Dans la zone euro notamment, redevenue l`épicentre de la crise sanitaire liée au covid 19, le retour de dispositifs rigoureux tels qu`un confinement en Autriche fait planer le danger d`un coup de frein sur la demande d`or noir.
Au même moment, les USA et le japon font pression sur les producteurs pour qu`ils augmentent la production et répondent aux craintes inflationnistes actuelles.
Un éventuel prélèvement de l`administration des Etats-Unis dans les réserves stratégiques du pays, qui combat une inflation persistante portée par les cours élevés de l`énergie, est également à l`étude depuis des mois.
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