Pétrole : Les cours du pétrole continuaient de monter légèrement vendredi en Asie, encouragés par l'annonce d'un reflux des stocks américains qui a pris le dessus sur le maintien par l'Opep de ses niveaux de production.
Le Russie se dirige vers un nouveau record de production de pétrole en 2016, a indiqué vendredi son ministre de l'Energie au lendemain d'un sommet des grands pays exportateurs de l'Opep qui s'est terminé sans engagement sur un plafond chiffré de leur niveau d'extraction.
'Si la dynamique actuelle se poursuit, nous aboutirons à une augmentation d'environ 8 millions de tonnes, et donc si on ajoute cela aux 534 millions de l'an dernier, on aboutit à 540 à 542 millions de tonnes', a déclaré Alexandre Novak, cité par les agences russes.
Cela correspond à plus de 10,8 millions de barils par jour, soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique qui s'est imposée comme l'un des premiers producteurs d'or noir de la planète avec l'Arabie saoudite.
Comme d'autres grands pays exportateurs, la Russie a eu tendance à pousser sa production au maximum ces derniers mois pour compenser, avec de plus grands volumes, la baisse des prix.
Mais cette hausse de l'offre a contribué à accentuer l'effondrement des cours, tombés en début d'année au plus bas niveau depuis 2003.
Les cours du pétrole baissaient un peu vendredi en fin d'échanges européens, des données décevantes sur l'emploi aux Etats-Unis prenant le pas sur la baisse des stocks américains de brut la semaine dernière.
Les cours pétroliers ont baissé vendredi malgré la baisse du dollar, dans un marché refroidi par de mauvais chiffres de l'emploi américain, jugés inquiétants pour les perspectives de la demande alors que l'offre reste excédentaire.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a perdu 55 cents à 48,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a reculé de 40 cents à 49,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Métaux précieux : L'or est resté sous pression pendant l'essentiel de la semaine avant de rebondir en fin de semaine avec de mauvais chiffres de l'emploi aux États-Unis, qui ont apaisé les attentes d'une prochaine hausse des taux de la Fed.
Dans un premier temps, 'l'or a continué a se trouver sous une forte pression au cours de la semaine, un phénomène totalement corrélé au retour soudain et inattendu des attentes concernant les taux américains cet été', a commenté Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
Le cours de l'once de métal jaune est ainsi tombé lundi à 1,199,75 dollars, son niveau le plus faible depuis mi-février.
La banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), a en effet récemment pris soin de relancer les attentes sur d'éventuelles hausses de taux en juin ou juillet, a priori favorables au dollar, alors qu'elle s'était montrée très prudente depuis le début de l'année.
Métaux : Les cours des métaux industriels échangés sur le London Metal Exchange (LME) ont peiné à touver un cap cette semaine, fluctuant dans l'ensemble au gré des mouvements du dollar.
matières premières : La bourse de Londres a terminé vendredi en hausse de 0,39%, les actions des compagnies minières profitant d'une baisse du dollar consécutive à des chiffres décevants de l'emploi américain.
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