Pétrole : Les cours du pétrole continuaient de se rapprocher de leurs plus bas niveaux depuis 2003 jeudi à l'ouverture new-yorkaise, plombés par la surabondance générale et une nouvelle chute des marchés mondiaux, dans laquelle la déprime de l'or noir joue elle-même un rôle.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars, qui a perdu quelque 3,5 dollars lors des trois précédente séances, reculait encore de 64 cents à 26,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A ce cours, le marché est à peu de choses près au niveau auquel il était tombé en janvier à son plus bas niveau depuis plus de douze ans, avant plusieurs tentatives avortées de rebond.
'Ce n'est pas beau à voir', a reconnu Bob Yawger, de Mizuho Securities.
'On a du mal à trouver quoi que ce soit d'encourageant.
Les cours du pétrole creusaient leurs pertes jeudi en fin d'échanges européens, évoluant à proximité de leurs plus bas depuis 2003 dans un marché lesté par la tourmente des bourses mondiales et croulant toujours sous les excédents.
Vers 17H20 GMT (18H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 30,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars perdait 60 cents à 26,85 dollars.
Les cours du Brent et du WTI sont même tombés jeudi respectivement à 30,01 dollars et 26,22 dollars le baril, soit un minimum depuis fin janvier, ce qui les rapproche de leurs plus bas depuis 2003 atteints alors.
'Les dommages irréparables causés par la surabondance excessive de l'offre sur des marchés saturés pourraient bien avoir rendu nuls tout rapport potentiellement haussier (pour les cours, ndlr) comme une baisse des stocks ou des puits de forage' aux États-Unis, observait Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Métaux précieux : Les craintes sur l’économie mondiale propulsent le métal précieux au plus haut depuis un an.
L’once grimpe de 18% depuis le début de l’année.
0 Commentaire