Pétrole : Les cours pétroliers ont poursuivi leur ascension mardi à wall street, bénéficiant des attentes d'une nouvelle baisse de la production américaine.
Le Venezuela dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde, de près de 300 milliards de barils, une manne qui a alimenté une décennie de prospérité, la plus longue en un siècle d'exploitation pétrolière.
Le marché pétrolier, actuellement surabondant, ne devrait pas avoir totalement retrouvé son équilibre à la fin de l'année, a estimé mercredi le PDG de total, tout en mettant en garde contre un contre-choc à moyen terme.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait estimé, dans son dernier rapport mensuel, que le marché pétrolier était résolument en voie de rééquilibrage, grâce à une diminution de l'offre en provenance des pays hors Opep (dont les Etats-Unis) et à une croissance de la demande mondiale estimée à 1,2 million de barils par jour (mbj) en 2016.
Elle avait prévenu qu'un éventuel changement dans ses estimations de consommation interviendrait 'plus probablement à la hausse qu'à la baisse'.
'On a une demande qui a rebondi.
Cette année, les experts disent qu'elle sera de 1,2 (mbj).
Les stocks de pétrole brut ont monté de façon inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis mais les réserves d'essence ont plus baissé que prévu, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 13 mai, les réserves commerciales de brut ont avancé de 1,3 million de barils à 541,3 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une baisse de 3,5 millions de barils.
Dans un contexte où les investisseurs espèrent voir l'offre se résorber, ce chiffre est aussi une déception par rapport aux estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui tablait sur un recul de 1,1 million de barils.
A ce palier, les réserves américaines de brut s'affichent en hausse de 12,3% par rapport à la même période de 2015 et restent à 'des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année', comme l'a une nouvelle fois noté le DoE.
En revanche, les stocks d'essence ont baissé de 2,5 millions de barils, soit plus que les déclins d'un million de barils et de 1,9 million respectivement prévus par les experts de Bloomberg et l'API.
Les cours du pétrole conservaient pleinement leur entrain mercredi en fin d'échanges européens, malgré une hausse inattendue des réserves de brut aux États-Unis, les investisseurs préférant se concentrer sur la baisse de la production américaine et des produits pétroliers.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juin gagnait 37 cents à 48,68 dollars.
Réagissant à chaud à la hausse inattendue des stocks américains de brut, les cours du Brent et du WTI ont brièvement perdu du terrain, avant de rapidement se reprendre une fois les données détaillées du rapport du département américain de l'Énergie (DoE) digérées, et de signer de nouveaux plus hauts.
Le cours du Brent a même atteint mercredi vers 15H40 GMT 49,85 dollars, un plus haut depuis début novembre 2015, tandis que le WTI est monté au même moment jusqu'à 48,95 dollars, un maximum depuis début octobre 2015.
Les cours du pétrole ont légèrement baissé mercredi, restant proches de leurs plus hauts niveaux de l'année dans un marché qui était toujours soutenu par les problèmes internationaux de production, mais pâtissait d'un renforcement du dollar.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juin, qui avait fini la veille au plus haut depuis octobre, a perdu 12 cents à 48,19 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, lui aussi au plus haut de 2016 la veille, a cédé 35 cents à 48,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
En hausse pendant la majeure partie de la séance, les cours du pétrole se sont légèrement inclinés lors de la dernière demi-heure face à un brusque renforcement du dollar.
Le billet vert a profité de la publication d'un document de la Réserve fédérale, banque centrale des Etats-Unis, qui laisse la porte ouverte à un nouveau resserrement monétaire en juin, ce qui pèse en retour sur les cours pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine et en deviennent donc moins intéressants.
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