Pétrole : Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'ouest, la Norvège cherche officiellement à réduire sa dépendance au pétrole mais faire une croix sur une manne qui l'a rendue immensément riche n'est pas chose facile.
Les prix du pétrole montaient vendredi en cours d'échanges européens, soutenus par la faiblesse du dollar, le brut américain restant cependant pénalisé par la hausse des réserves.
Vendredi midi en Europe, le contrat 'future' sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre gagnait 0,6% à 54,8 dollars, à l'inverse du WTI américain d'échéance octobre, en baisse de 0,4% à 48,9 dollars.
Sans surprise en raison des conséquences de l'ouragan Harvey, l'Energy information Agency (EIA) a indiqué hier que la semaine passée aux Etats-Unis, les stocks commerciaux de pétrole brut avaient augmenté un peu plus que prévu ( 4,6 millions de barils).
Mais la baisse de ceux d'essence a été moins forte qu'attendue (-3,2 millions de barils, contre - 5 millions prévus).
Pour la même raison, la production américaine d'or noir a fortement baissé : elle a reculé de près de 750,000 barils/jours sur la semaine pour revenir à 8,781 millions de barils/jours, son plus bas niveau depuis la toute fin de l'année 2016.
Les prix du pétrole coté à New York baissaient légèrement peu après l'ouverture vendredi, hésitant entre la faiblesse du dollar, la hausse des réserves de brut aux Etats-Unis et l'approche de l'ouragan Irma.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1,350, dollars ( 7,4 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1120,7 euros ( 1,8 euro).
Sur le marché au comptant, les 1,360 dollars, record de 13 mois, ne sont plus très loin.
Devise de référence pour le négoce de l'or, le dollar américain repart à la baisse face à sa principale contrepartie, l'euro : les 1,21 dollar, plus haut niveau de l'euro depuis le début de 2015, ont été frôlés ce matin.
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