Pétrole : Une petite correction après un sommet de 16 mois.
Vendredi midi, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 se repliait de 1,4% à 53,2 dollars, le WTI américain d'échéance janvier cédant 1,2% à 50,5 dollars.
Cette semaine, les opérateurs ont salué la confirmation, mercredi par l'Opep, de son intention de restaurer des quotas de production à 32,5 millions de barils/jour, un niveau sensiblement inférieur aux extractions actuelles.
De plus, la Russie, grand producteur extérieur au cartel, a l'intention de s'associer au mouvement sous une forme ou sous une autre.
Puis hier, rapporte un analyste parisien, “l'Azerbaïdjan a annoncé, à son tour, être disposé à réduire sa production, mais les investisseurs sont dans l'attente d'une confirmation de la Russie.
” Ce qui a permis au brent de marquer un sommet de 16 mois, vers 54,5 dollars.
L'accord, historique, a entraîné une hausse de l'or noir de plus de 10 % : le baril de Brent de la mer du Nord se situe désormais au-dessus de 54 dollars, et de 51 dollars pour le brut léger amér.
Le pétrole a monté vendredi, signant une troisième séance de hausse après l'annonce d'un accord de limitation de l'offre au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), même si cette flambée donnait quelques signes d'essoufflement.
Le prix du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, a gagné 62 cents à 51,68 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a pris 52 cents à 54,46 dollars sur le contrat pour livraison en février à l'Intercontinental Exchange (ICE).
'On continue à réagir favorablement à l'accord de l'Opep.
Pour faire remonter les cours, le cartel s’impose une baisse d’un peu plus de 3,5% de son niveau d’extraction de pétrole.
La Russie veut que sa production de pétrole de novembre, la plus élevée depuis presque 30 ans, serve de référence lorsqu'elle discutera de la réduction de son offre avec l'Opep, a déclaré vendredi le vice-ministre de l'Energie Kirill Molodtsov.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et des pays producteurs extérieurs au cartel se réuniront le 10 décembre à Moscou afin de mettre la dernière main à un accord sur la limitation de la production, a-t-on appris de deux sources au sein de l'Opep.
L'Opep a conclu mercredi le premier accord de réduction de sa production depuis 2008 pour tenter de faire remonter les cours, qui doit se traduire par une diminution des pompages de ses pays membres d'environ 1,2 million de barils par jour (bpj) à partir du mois de janvier.
Moscou a promis de réduire progressivement sa production de 300,000 bpj au maximum au premier semestre de l'an prochain.
Gaz : Le régulateur bruxellois pour l'énergie, BRUGEL, a décidé de modifier à la baisse les tarifs de distribution de gaz et de l'électricité.
Avec sa campagne d’achat groupée, l’association de consommateurs a réussi à faire baisser les prix.
Le groupe énergétique français Engie et la compagnie pétrolière norvégienne Statoil annoncent avoir signé un accord de renégociation de leurs contrats long terme d'approvisionnement en gaz.
Cet accord vise à moderniser des contrats historiques afin de les adapter à une profonde évolution des marchés européens du gaz naturel : désormais les prix des contrats reflètent parfaitement les prix de marché et sont indexés sur le hub français PEG.
En 2016, les contrats de gaz d'Engie signés avec Statoil représentent un volume total de 7,5 milliards de mètres cubes par an, soit environ 20% du portefeuille de contrats long terme gaz du groupe pouvant alimenter la France.
Métaux précieux : Deutsche Bank a accepté de verser 60 millions de dollars (60,6 millions de frans) pour conclure un litige aux Etats-Unis, où des courtiers et des investisseurs accusent la banque allemande de manipulation des cours de l'or.
L'accord doit encore être validé par un juge.
Deutsche Bank dément avoir mal agi.
En octobre, la banque avait déboursé 38 millions de dollars pour régler un litige similaire portant sur les cours de l'argent.
Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de référence de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,171,65 dollars ( 9,8 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,100,9 euros ( 4,9 euros).
Si l'on en juge par la contraction rapide de la masse de lingots adossée au premier ETF aurifère au monde, la désaffection des investisseurs pour la valeur refuge se poursuit : hier soir, l'encours de métal formant la contrepartie du SPDR Gold Shares américain a encore plié de 13,6 tonnes par rapport à la veille pour revenir à 870,2 tones.
Il s'agit de son plus bas niveau depuis le 1er juin dernier, soit trois bonnes semaines avant le vote inattendu du Brexit.
Après le choix par les électeurs britanniques de sortir de l'Union européenne, l'encours de l'ETF avait rapidement grimpé au-dessus des 980 tonnes, niveau qui était encore tenu le 5 août.
acier : La Chine a entériné jeudi la fusion de deux de ses plus gros sidérurgistes pour donner naissance à un mastodonte de l'acier, numéro deux mondial.
Blé : Les cours du maïs et du blé ont baissé cette semaine à Chicago, souffrant de la force du dollar américain tandis que le soja a mieux résisté, toujours aidé par une demande à l'export dynamique.
'La demande pour le maïs et pour le blé a été bonne mais pas extraordinaire comme pour le soja', a expliqué Bill Nelson de Doane Advisoy Services pour expliquer l'impact plus important du dollar fort sur ces deux céréales.
Un dollar fort renchérit mécaniquement les produits agricoles américains sur le marché international face à leurs concurrents libellés dans d'autres devises.
Le billet vert évolue à des niveaux les plus hauts depuis 2003, face à un panier de six devises matérialisé par le dollar index.
Maïs et blé subissent également la pression de stocks américains à un niveau élevé.
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