Les cours du pétrole chutent de plus de 3% en raison des inquiétudes sur la demande et de la perspective d'une augmentation de la production libyenne.
Le contrat sur le baril de Brent lâche 2,39% à 40,77 dollars et celui de brut léger américain (West Texas Intermediate/WTI) a plongé de 3,1 % à 38,6 dollars le baril.
La semaine dernière, le Brent a perdu 2,7% et le brut américain 2,5%.
Le WTI chute de plus de 3%, le Brent de 2% avec la recrudescence de la pandémie
Le prix du baril de pétrole WTI a chuté de plus de 3 % et les contrats à terme du Brent ont chuté de plus de 2 % pour s'échanger autour de 40,7 dollars le baril lundi, son niveau le plus bas depuis trois semaines.
Cette baisse intervient sur fond de craintes croissantes sur un affaiblissement de la demande mondiale, et après une hause du nombre de cas de COVID-19 aux Etats-Unis et en Europe.
En effet, le nombre de cas quotidiens de coronavirus a presque atteint un demi-million vendredi.
En Europe, la France se prépare à de nouvelles restrictions, l'Espagne a imposé un couvre-feu nocturne, l'Italie et l'Espagne ont atteint un nombre record de cas au cours du week-end alors qu'un nouveau foyer a également été enregistré en Chine La Banque mondiale a déclaré la semaine dernière qu'un retard dans l'approbation du vaccin entraînerait une baisse des prix de l'énergie par rapport aux prévisions.
La Libye fait chuter le cours du pétrole
Le pétrole brut chute depuis vendredi après l'information selon laquelle la Libye serait capable d'augmenter sa production.
En effet, la compagnie pétrolière libyenne National Oil a déclaré que la production atteindrait 1 million de barils par jour en quatre semaines.
Actuellement, le pays produit environ 500 000 barils par jou, rappelons que dernièrement, le pays produisait moins de 100 000 barils par jour, alors qu'avant la pandémie et la guerre civile, ce pays pouvait même produire 1,2 million de barils par jour.
Pendant ce temps, l'OPEP devrait également augmenter sa production de 2 millions de barils par jour en janvier, après avoir réduit la production d'un montant record au début de l'année.
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