Pétrole : Les prix du pétrole hésitaient mardi en cours d'échanges européens, mais demeuraient sous pression dans un marché plombé par l'excès d'offre et inquiet après des chiffres peu encourageants venant de Chine.
Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 69 cents à 45,36 dollars par rapport à la clôture de vendredi, le New York Mercantile Exchange étant fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis lundi.
Seuls les échanges électroniques se sont effectués lundi pour le WTI.
Les cours du Brent gagnaient du terrain ce mardi à la faveur d'achats à bon compte, selon des analystes, mais l'humeur sur les marchés pétroliers demeurait morose face à une offre surabondante qui ne montre aucun signe d'essoufflement.
Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse mardi à New York, à l'issue d'un week-end de trois jours aux États-Unis, les investisseurs revenant sur un marché toujours déprimé par la perspective d'une surabondance durable.
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre cédait 80 cents à 45,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours new-yorkais rattrapent ainsi les évolutions du prix du Brent, référence européenne du brut, qui a nettement baissé lundi mais rebondi mardi.
'Si l'on regarde les deux marchés par rapport à vendredi, ils sont chacun en petite baisse', a souligné Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le marché, sur lequel les cours ont perdu environ la moitié de leur valeur depuis un an, reste sous le coup d'une offre élevée, que ce soit des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou de la Russie.
Les cours du pétrole tentaient un rebond mardi en fin d'échanges européens, à la faveur d'achats à bon compte, et alors que les actualités baissières concernant l'offre qui affectent négativement le marché pourraient avoir atteint un pic.
Vers 16H40 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,84 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance grignotait 5 cents à 46,10 dollars par rapport à la clôture de vendredi.
Le New York Mercantile Exchange étant fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis, seuls les échanges électroniques ont eu lieu pour le WTI.
'Si l'on regarde le rebond sur les marchés boursiers, il apparait que les prix du pétrole ont été soutenus avant tout par des achats à bon compte', notait Fawad Razaqzada, analyste chez forex.
matières premières : Le phénomène météorologique, lié à un réchauffement du Pacifique, pourrait être le plus fort depuis des décennies.
Du cuivre au cacao, en passant par le riz, le sucre ou le gaz naturel, de nombreux marchés pourraient être chahutés.
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