Pétrole : Les prix du pétrole rebondissaient lundi en cours d'échanges européens, le Brent repassant au-dessus des 50 dollars le baril grâce à la nette perte de vigueur du dollar mais également aux menaces pesant sur la production nigériane.
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 44 cents à 49,06 dollars.
Les cours du Brent et du WTI ont fini sous pression la semaine dernière, lestés par les mauvais chiffres de l'emploi américain publiés vendredi mais surtout par une augmentation du nombre de puits en activité aux Etats-Unis.
Ils parvenaient toutefois à se reprendre ce lundi, profitant finalement du net affaiblissement du dollar consécutif aux chiffres sur l'emploi américain mais également de craintes entourant le niveau de la production nigériane alors que de nouvelles attaques de rebelles ont visé des oléoducs.
Les cours du pétrole ont ouvert en nette hausse lundi à New York, tirant profit d'une récente chute du dollar ainsi que des menaces de plus en plus prégnantes sur l'offre nigériane, dans un contexte d'espoirs persistants de résorption de la surabondance.
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet prenait 1,01 dollar à 49,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'A mon avis, on continue à réagir à de mauvais chiffres sur l'emploi américain vendredi', a mis en avant Bart Melek, de TD Securities.
'A cause de cette immense déception, le dollar a chuté, ce qui profite aux matières premières.
'Les cours de l'or noir, qui sont libellés en dollar et profitent donc de l'affaiblissement de la monnaie, n'avaient pourtant pas outre mesure réagi à la chute vendredi du billet vert, qui reste désormais plutôt stable.
Les cours du pétrole s'affichaient en nette hausse lundi en fin d'échanges européens, tirant profit d'un dollar au plus bas en trois semaines, ainsi que de nouvelles perturbations de l'approvisionnement au Nigeria dans un marché de plus en plus confiant quant à un rééquilibrage entre l'offre et la demande d'ici fin 2017.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 83 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet prenait 1,02 dollar à 49,64 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, après un accès de faiblesse vendredi dans le sillage de mauvais chiffres sur l'emploi américain ayant ravivé des inquiétudes sur la demande ainsi qu'une hausse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, reprenaient leur marche en avant ce lundi, sous l'effet conjugué de l'affaiblissement du dollar et de nouvelles perturbations de production au Nigeria.
Le prix du baril de Brent est même monté lundi vers 14H00 GMT jusqu'à 50,83 dollars, un plus haut en sept mois.
Le pétrole a monté lundi au plus haut de 2016 à New York face à une configuration favorable, dont le récent plongeon du dollar, des menaces sur la production nigériane, ainsi que l'apparent optimisme de l'Arabie saoudite sur les perspectives du marché.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a gagné 1,07 dollar à 49,69 dollars sur le New York Mercantile Exchange, un niveau auquel il n'avait pas terminé depuis juillet 2015.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a avancé de 91 cents à 50,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), au plus haut depuis octobre.
'Plusieurs éléments, qui n'auraient pas été si marquants pris individuellement, se sont combinés pour contribuer à une impression positive et tirer les cours vers le haut', a estimé Kyle Cooper, de IAF Advisors.
Premièrement, le marché pétrolier a réagi de façon un peu tardive à une chute du dollar en fin de semaine précédente, à la suite de chiffres mensuels très décevants sur l'emploi américain.
Baltic Dry Index : Les prix des transports de matières premières sèches se sont stabilisés la semaine dernière, un rebond sur le marché des navires 'Capesize' compensant la baisse des taux des navires 'Panamax', tandis que les taux des pétroliers ont également évolué dans des directions opposées.
indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.
) a fini vendredi à 610 points, contre 606 points une semaine auparavant.
Le BDI est donc resté globalement inchangé dans une semaine d'échanges écourtée en raison d'un jour férié au Royaume-Uni et aux États-Unis lundi.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires Capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 913 points, un maximum en plus de deux semaines, contre 830 points une semaine auparavant.
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