Pétrole : Mercredi midi, le prochain contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord reculait de 0,3% à 62,5 dollars, le WTI américain baissant plus fortement de 0,7% à 58,8 dollars.
Le Brent s'éloigne donc sensiblement des 70 dollars qu'il tenait encore voilà quelques semaines.
'Selon l'AIE, l'offre de pétrole, qui est en nette augmentation sous l'effet des Etats-Unis, devrait croître plus rapidement que la demande cette année.
Bien que l'organisation ait relevé ses perspectives de demande à 1,4 million de barils par jour, elle a clairement souligné que ce serait insuffisant pour absorber les barils issus du pétrole de schiste américain', soulignent les analystes de Saxo Banque, qui commentent ainsi le rapport mensuel publié hier par l'organisation.
'Malgré les efforts de l'Opep et la baisse des excédents, le pétrole de schiste devrait ainsi rester le principal 'driver' des prix du brut', estime en conséquence un autre analyste parisien ce matin.
Le prix du pétrole reculait à l'ouverture à New York mercredi, lesté par l'anticipation d'une nouvelle hausse des stocks de brut et de la production aux Etats-Unis et par un regain de prudence des investisseurs après un indicateur américain.
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, cédait 70 cents et s'échangeait à 58,49 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Comme depuis début février, les cours sont fragilisés par la crainte de voir la production américaine d'or noir, en pleine expansion, inonder le marché.
Aussi les investisseurs surveilleront-ils de près en cours de séance la publication du rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie sur le niveau des réserves de produits pétroliers dans le pays, sur la cadence de l'exploitation de brut et sur les exportations.
Les analystes tablent notamment sur une hausse des stocks de brut de 3,1 millions de barils, de ceux d'essence de 1,8 million de barils et sur une stabilisation des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Les cours du pétrole remontaient mercredi en fin d'échanges européens dans un marché un peu rasséréné par une hausse moins élevée qu'attendu des réserves de brut des Etats-Unis.
Le pétrole new-yorkais est reparti à la hausse mercredi, aidé par une hausse moins importante que prévu des réserves de brut aux Etats-Unis et par une baisse des stocks à Cushing, centre névralgique pour les prix de l'or noir.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a gagné 1,41 dollar pour clôturer à 60,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Alors que les prix du brut ont été plombés ces dernières semaines par la prudence du marché sur fond de hausse rapide de la production aux Etats-Unis, les dernières données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) ont offert un léger répit aux investisseurs.
D'une part les réserves de brut dans l'ensemble du pays ont augmenté moins qu'anticipé par les analystes et moins que prévu par la fédération professionnelle du secteur API, qui avait publié ses propres chiffres mardi soir.
'A cette époque de l'année, les raffineries ralentissent généralement un peu la cadence pour des travaux de maintenance', a rappelé James Williams de WTRG Economics.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a fait état ce mercredi en milieu d'après-midi d'une progression de 1,84 million de barils au titre de la semaine close le 10 février.
Celle-ci fait suite à une précédente hausse de près de 1,9 million de barils, mais est inférieure à la prévision moyenne des économistes de 2,38 millions.
Une vingtaine de minutes après cette publication, le cours du baril de pétrole brut WTI livraison mars 2018 avance de 0,7% environ à 59,6 dollars.
Les stocks de pétrole brut ont progressé moins que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE), tandis que la production dans le pays a encore légèrement augmenté.
Lors de la semaine achevée le 9 février, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 1,8 million de barils pour s'établir à 422,1 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 3,1 millions de barils.
C'est la troisième semaine de hausse de suite après dix semaines consécutives de recul.
A leur niveau actuel, ces réserves sont en baisse de 18,5% par rapport à la même époque en 2017 et descendent dans le bas de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Egalement scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont en revanche nettement baissé, de 3,6 millions de barils à 32,7 millions.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing du jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1,330,75 dollars ( 5,4 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) .
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