Pétrole : Encoure une séance de baisse pour les cours du brut, qui en ont déjà enchaîné quatre d'affilée Mercredi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août se tassait encore de 1,4% à 49,1 dollars, le WTI américain d'échéance juillet perdant 1,1% à 47,9 dollars.
Le rebond des indices d'actions européens laisse de côté le cours de l'or noir ce midi.
Selon les analystes de XTB France,les craintes d'un Brexit continuent de peser sur les cours du pétrole.
A en croire Aurel BGC, “les déclarations de membres de l'Opep et de l'Agence internationale de l'énergie annonçant une réduction de l'offre excédentaire de pétrole et une diminution potentielle des stocks dans les prochains mois n'ont pas eu de réel impact.
Les intervenants sur le marché du pétrole sont restés focalisés les craintes qu'une sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne pèse sur la croissance économique mondiale”, confirment les spécialistes.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse mercredi à New York, dans un marché craignant de découvrir une hausse des réserves de brut aux Etats-Unis propre à faire douter d'un rééquilibrage de l'offre et de la demande.
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet perdait 75 cents à 47,74 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après la clôture de mardi, la fédération professionnelle API a estimé que les stocks de brut ont augmenté de 1,1 million de barils durant la semaine achevée le 10 juin, ceux d'essence de 2,2 millions de barils et ceux de produits distillés, fioul de chauffage compris, de 3,7 millions de baril.
En attendant les chiffres officiels du ministère de l'Energie (DoE), devant paraître en milieu de matinée, les investisseurs prenaient ces estimations comme une nouvelle d'autant plus mauvaise que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé en moyenne sur une baisse des réserves: celles de brut auraient reflué de 2,325 millions de barils, celles d'essence de 175,000 barils, et celles de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène) se seraient stabilisées.
Les cours du pétrole voyaient leur baisse ralentir mercredi en fin d'échanges européens grâce à une baisse des réserves de pétrole brut et d'essence la semaine dernière aux États-Unis, tandis que la production américaine a également reculé.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 44 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance lâchait 15 cents à 48,34 dollars.
'Les marchés pétroliers ont annulé leurs précédentes pertes de la journée [mercredi] après que les données hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) ont fait état d'une baisse moins importante que prévu des stocks mais sans confirmer la hausse anticipée par l'American Petroleum Institute (API)', notait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Lors de la semaine achevée le 10 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900.
Les cours du pétrole ont fini en baisse mercredi pour une cinquième séance de suite, la baisse des stocks américains ne suffisant pas à rassurer sur les perspectives d'un rééquilibrage de l'offre et de la demande.
Les stocks de pétrole brut ont moins baissé que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais ceux d'essence ont plus reculé qu'attendu et la production a repris son déclin, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 10 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900,000 barils à 531,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 2,325 millions.
En revanche, dans un contexte d'espoir de réduction de l'offre mondiale, le recul annoncé par le DoE est plus favorable que les estimations de la fédération American Petroleum Institute (API) qui avait fait part la veille d'une hausse de 1,1 million de barils de brut.
A ce palier, les réserves américaines de brut s'affichent en hausse de 13,6% par rapport à la même période de 2015 et restent à des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année.
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