Les prix du pétrole sont maintenus depuis plusieurs jours par les tensions au Moyen-Orient, tandis que des données du American Petroleum Institute indiquent une augmentation des stocks de pétrole américains de 3,3 millions de barils, dépassant les attentes de 2,4 millions.
Cependant, depuis hier, le climat s'est un peu apaisé sur les marchés, les investisseurs se concentrant désormais sur les perspectives à court terme du marché pétrolier et sur les stocks hebdomadaires aux États-Unis, avec une attention particulière portée sur les récents développements géopolitiques au Moyen-Orient.
Le marché pétrolier est indécis, oscillant entre la demande et les réserves américaines
Les prix du pétrole montrent des signes de volatilité mercredi, influencés par un rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie qui a revu à la hausse la demande mondiale, tandis que les premières données hebdomadaires ont signalé une augmentation des réserves aux États-Unis.
Dans son dernier rapport mensuel, l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a révisé à la hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2022, avec une augmentation d'environ 0,8 million de barils par jour.
De plus, l'EIA a également relevé ses estimations pour les années suivantes, ce qui a attiré l'attention des acteurs du marché.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit de publier son propre rapport mensuel sur le marché pétrolier jeudi, suivi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vendredi.
En parallèle, l'American Petroleum Institute (API) a annoncé une augmentation de 3 millions de barils des stocks de brut américain pour la semaine se terminant le 5 avril.
Cependant, les experts restent prudents quant à la fiabilité de ces données, qui sont souvent jugées moins précises que celles de l'EIA.
Ces chiffres ont été considérés comme "baissiers" pour les prix du pétrole par certains analystes, qui s'attendaient à une croissance plus modérée des stocks.
Dans ce contexte, le baril de Brent de la mer du Nord affiche une légère hausse de 0,30% à 89,70 dollars, après avoir oscillé dans le rouge, tandis que son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), suit une trajectoire similaire, enregistrant également une progression de 0,30%, s'élevant à 85,50 dollars.
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