Les tensions géopolitiques qui avaient animé les marchés pétroliers depuis la mi-septembre se dissipent peu à peu, permettant au marché de respirer malgré des vents contraires sur le front des fondamentaux.
L’OPEP a en effet une nouvelle fois abaissé ses perspectives de croissance de la demande de pétrole.
Ces prévisions sont amputées de 600,000 barils par jour, portant la demande mondiale à 103,9 millions de barils par jour (mbj) en 2023.
Par ailleurs, le cartel s’attend à ce que l’offre américaine reste robuste et table sur une production de 16,9 mbj en 2024 (versus 12 mbj cette année).
Le pétrole chute en raison des préoccupations liées à l'accord commercial
Les prix du pétrole ont légèrement baissé lundi, car les signaux contradictoires de la Chine et des Etats-Unis sur les progrès réalisés dans les négociations commerciales ont réduit les espoirs des investisseurs d'une trêve à court terme pour mettre fin à leur conflit commercial de 16 mois.
Les investisseurs craignent également qu'une surabondance de l'offre ne se développe l'an prochain, car une guerre commerciale prolongée pourrait entraîner un ralentissement de la croissance économique mondiale et nuire à la demande de pétrole.
Le pétrole brut américain a chuté de 1,4 % à 56,50 $ le baril, tandis que le Brent a chuté de 1,3 % à 61,72 $ le baril, vers 10 h 20, heure de Londres.
L'or se reprend
Le prix de l'or a augmenté de près de 0,5 % à 1 467,7 $ l'once vers 10 h 40, heure de Londres, lundi, après avoir atteint son plus bas niveau en trois mois à 1 455,8 $ l'once vendredi, sous la pression d'un dollar fort.
Le métal jaune continue de bénéficier des inquiétudes concernant l'économie mondiale et de l'incertitude entourant l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine, tandis qu'une nouvelle escalade de la violence à Hong Kong après que la police a tiré sur un manifestant lundi a également soutenu.
Entre-temps, les prix de l'argent ont augmenté jusqu'à 0,7 % pour atteindre 16,89 $ l'once.
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