Pétrole : Les prix du pétrole remontaient légèrement lundi en cours d'échanges européens, l'Arabie saoudite ayant déclaré vouloir limiter ses exportations après la réunion de l'Opep et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg, en Russie.
Vers 10H35 GMT (12H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 48,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 33 cents à 46,10 dollars.
Les cours de l'or noir remontaient lundi sans effacer leurs pertes de jeudi et de vendredi, les marchés restant méfiants sur les perspectives de l'accord de limitation de la production qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, depuis le début de l'année.
'La forte production américaine endigue complètement les efforts réalisés par les membres de l'Opep ainsi que par les pays partenaires qui ont accepté de se joindre à cet effort', ont expliqué les analystes de Saxo Banque.
L'Arabie saoudite a promis lundi d'accentuer ses efforts de réduction de l'offre de pétrole et pressé les autres pays exportateurs, réunis à Saint-Pétersbourg, de suivre son exemple, alors que les mesures prises jusqu'à présent n'ont pas eu les résultats escomptés.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Arabie saoudite est le chef de file, et d'autres gros producteurs non membres du cartel, Russie en tête, se sont retrouvés à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) pour faire le point sur leur accord de fin 2016 devant limiter la production et enrayer l'effondrement des prix.
Après un rebond initial, les cours du baril sont repartis à la baisse ces dernières semaines, sous 50 dollars.
A l'issue de la rencontre, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh, a dit vouloir s'adresser 'de front' à cette tendance baissière et souligné que l'Arabie saoudite avait réduit son offre au delà de ses engagements.
Il a expliqué qu'avec la hausse de la demande intérieure attendue en août, ses exportations seraient limitées à 6,6 millions de barils par jour, contre plus de 7,2 millions certains mois de 2016.
Les cours du pétrole progressaient à l'ouverture à New York lundi, l'Arabie saoudite ayant assuré vouloir limiter ses exportations à l'occasion d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires à Saint-Pétersbourg, en Russie.
Vers 13H15 GMT, le prix du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, avançait de 40 cents à 46,17 dollars sur l'échéance de septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
'Le marché est guidé par les déclarations et les divers commentaires qui sortent de la réunion de l'Opep', a observé Matt Smith de ClipperData.
Des représentants du cartel et de pays partenaires se sont retrouvés pour faire le point sur leur accord de fin 2016 visant à enrayer l'effondrement des prix en limitant la production jusque mars 2018.
A l'issue de la rencontre, le ministre saoudien de l'Energie, Khaled Al-Faleh, a promis que les exportations de l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, seraient limitées en août à 6,6 millions de barils par jour, et relevé que certains pays n'appliquaient pas leurs engagements.
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