Les cours du brut chutent de plus de 2,5%, rattrapés par les craintes sur l'épidémie de coronavirus qui pourrait peser sur la demande en pétrole de la Chine, premier consommateur mondial de matières premières.
Le baril de Brent revient à moins de 57 dollars et le brut léger américain à 52 dollars.
Ce regain d'inquiétudes sur l'épidémie de coronavirus dope à nouveau l'or, qui se rapproche de la barre de 1,680 dollars l'once, à un plus haut depuis janvier 2013.
Chute des prix du pétrole
Le prix du pétrole a chuté de plus de 2 % lundi, sur fond d'inquiétudes quant à l'impact d'une épidémie de virus qui se propage rapidement au-delà de la Chine.
La Corée du Sud a annoncé que le pays était en état d'alerte après l'augmentation du nombre d'infections.
En Italie, les responsables ont indiqué qu'une troisième personne infectée par le virus était décédée, tandis que l'Iran a signalé que le nombre de décès dus au virus était passé à huit.
Dans le même temps, Baker Hughes a indiqué que le nombre de plates-formes américaines actives de forage pétrolier est passé à 679 la semaine dernière.
Cette augmentation a suivi de modestes augmentations au cours de chacune des deux dernières semaines.
Vers 00h45 GMT, le pétrole brut américain a chuté de 2,8% à 51,91 dollars le baril.
Le brut Brent a plongé de 3 % à 56,12 dollars le baril.
Le prix de l'or reste à son plus haut niveau depuis 7 ans, alors que les infections virales se propagent
Le prix de l'or a augmenté de près de 1 %, à 1 664 l'once, restant à son plus haut niveau depuis février 2013, lundi vers 00h30 GMT, alors que les inquiétudes mondiales concernant la propagation de la COVID-19 se sont intensifiées, avec une forte augmentation des infections en Corée du Sud, en Italie et en Iran.
Dans le même temps, l'OMS s'est dite préoccupée par le nombre de cas sans lien épidémiologique évident, notamment ceux qui n'ont pas voyagé en Chine ou qui n'ont pas été en contact avec un cas confirmé.
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