Acier : La décision de Donald Trump de taxer l’acier et l’aluminium importés aux États-Unis a suscité de nombreuses réactions dans la nuit de jeudi à vendredi.
L'UE espère y échapper, tandis que Pékin et Tokyo ont exprimé leur mécontentement.
Le président américain a laissé une option aux pays concernés.
Une réunion UE-Japon-USA se tient ce samedi.
Le président américain a invoqué la protection de la 'sécurité nationale' pour justifier l'imposition de droits de douanes sur l'acier et l'aluminium.
Il passe de la parole aux actes.
Donald Trump a signé ce jeudi le texte instaurant de nouvelles taxes pour les importations aux Etats-Unis d’acier et d’aluminium.
Les conséquences de la décision de Donald Trump d'instaurer des droits de douane sur les importations d'acier et d'aluminium ne sont pas encore connues.
Les valeurs sidérurgiques se sont rétablies en fin de séance vendredi à la bourse de Sao Paulo après avoir ouvert en baisse, au lendemain de l'annonce par Washington de taxes sur les importations d'acier et d'aluminium qui vont particulièrement toucher le Brésil.
Deuxième exportateur d'acier aux Etats-Unis, le Brésil a indiqué tard jeudi qu'il allait 'prendre toutes les mesures nécessaires' pour préserver ses droits, après la décision du président Donald Trump d'imposer des droits de douane de 25% sur les importations d'acier et de 10% sur celles d'aluminium.
Les grands groupes brésiliens de sidérurgie et métallurgie étaient en recul à 11H00 locales (14H00 GMT) à la bourse de Sao Paulo, tels Vale (-1,33%) Gerdau (-1,72%) et Usiminas (-1,8%).
Ils avaient enregistré des pertes significatives la veille après l'annonce de la décision du président Trump, à l'instar de Gerdau (-4,18%) ou de Vale (-3,24%).
Mais ils ont terminé la séance en hausse, dans un marché par ailleurs stimulé par les bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis.
Pétrole : Les cours du pétrole montaient vendredi en cours d'échanges européens, mais restaient lestés par la hausse de la production américaine qui pèse sur la confiance des investisseurs.
Les cours du pétrole coté à New York et à Londres ont terminé en forte hausse vendredi après deux séances de recul marqué, les courtiers retrouvant de l'appétit pour les actifs à risque dans le sillage de wall street.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a fini à 65,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,88 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat d'avril a gagné 1,92 dollar, à 62,04 dollars.
'Nous avons observé une vague d'optimisme très forte (vendredi), liée davantage à un retour des investisseurs vers les actifs risqués dans le sillage de wall street et à un recul du dollar plutôt qu'aux fondamentaux du marché du pétrole', a réagi Bob Yawger de Mizuho USA.
Le dollar reculait un peu face à un panier de devises étrangères, un recul de la devise américaine rendant moins onéreux et donc plus attractifs les achats de matières premières libéllés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises.
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