Après quelques signes de ralentissement de l'épidémie de coronavirus, certains pays d'Europe, dont l'Allemagne, commencent à assouplir progressivement le confinement qui a mis l'économie à l'arrêt et provoqué un effondrement historique du prix du pétrole, lequel rebondit toutefois mardi après avoir atteint un niveau négatif jamais vu dans l'histoire.
Le cours du baril, passé en-dessous de zéro pour la première fois face à une chute vertigineuse de la demande et à des réserves américaines proches de la saturation, reprend un peu de force mardi matin en Asie, pour revenir légèrement au-dessus de zéro.
Le baril de 159 litres de pétrole brut coté à New York pour livraison en mai avait terminé lundi à -37,63 dollars, après un plongeon épique.
Le contrat du WTI pour livraison en mai, qui arrive à échéance ce mardi, rebondit mardi de 103% pour revenir à 1,38 dollar et celui pour livraison en juin gagne plus de 5% à 21,51 dollars.
De son côté, le baril de Brent reste orienté à la baisse (-0,6%) à 25,41 dollars.
Face à la chute des prix, le président Donald Trump a annoncé lundi que son administration envisageait la possibilité d'interrompre les livraisons de pétrole en cours en provenance d'Arabie saoudite pour soutenir l'industrie pétrolière américaine.
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