stocks de brut : Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté plus que prévu la semaine dernière, tandis que la production d'or noir dans le pays a grimpé à un nouveau record, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 2 novembre, les réserves commerciales de brut ont gonflé de 5,8 millions de barils pour s'établir à 431,8 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg anticipaient une hausse de seulement 2 millions de barils.
Également scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont aussi progressé de 2,4 millions de barils, pour s'établir à 34,3 millions de barils.
Cette augmentation des réserves a été en partie alimentée par le bond de la production à un nouveau record, les Etats-Unis ayant extrait en moyenne 11,6 millions de barils d'or noir chaque jour.
Le prix du baril de pétrole américain, qui évoluait en petite hausse avant la publication de ces chiffres, reculait et cédait 70 cents, à 61,51 dollars, vers 16H00 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Pétrole : Les cours du pétrole remontaient mercredi en cours d'échanges européens alors que l'Opep envisage de limiter ses extractions, quelques heures après les élections américaines et alors que les prix ont chuté malgré les sanctions de Washington contre l'Iran.
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 72,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de décembre prenait 48 cents à 62,69 dollars une heure après son ouverture.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, dont la Russie, pourraient à nouveau amender l'accord de limitation de la production qui les lie depuis début 2017, et envisageraient une diminution de leur production, ont affirmé lundi des délégués des pays concernés à l'agence Bloomberg.
Ces pays, qui représentent plus de la moitié de l'offre mondiale, avaient décidé fin 2016 de limiter leurs extractions, ce qui avait participé à la remontée des prix sur les deux dernières années.
0 Commentaire