Pétrole : L'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) estime que l'exploitation du pétrole de l'île d'Anticosti ne serait pas une bonne affaire pour les Québécois.
Dans une note économique obtenue par La Presse et qui sera rendue publique aujourd'hui, l'IRIS soutient que le projet n'est pas rentable et risquerait de freiner la réduction des gaz à effet de serre.
Les prix du pétrole gagnaient un peu de terrain jeudi en cours d'échanges européens, mais restaient proches de leur plus bas en plus de six ans atteint lundi, dans un marché toujours préoccupé par la surabondance de l'offre.
Vers 11H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 44,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,83 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 1,72 dollar à 40,32 dollars.
Le rebond des cours 'est attribuable en priorité à la forte reprise des marchés d'actions, qui a entraîné une diminution de l'aversion au risque', commentaient les analystes de Commerzbank.
Le pétrole, considéré comme un actif risqué, avait souffert ces dernières semaines des inquiétudes liées au ralentissement de la croissance de la Chine, deuxième économie mondiale et deuxième plus gros consommateur de pétrole derrière les Etats-Unis.
Le pétrole a ouvert en nette hausse jeudi à New York, reprenant de l'allant dans la foulée de wall street après un début de semaine difficile, mais plusieurs observateurs restaient sceptiques vu la manque d'actualité particulièrement favorable aux cours.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre gagnait 1,43 dollar à 40,03 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), repassant la barre des 40 dollars, franchie en baisse lundi.
Le marché avait fini en net recul mercredi, mais, dans les échanges électroniques, 'on a assisté à une franche hausse après la clôture, à la suite du rebond de la bourse', a noté Matt Smith, de ClipperData.
A wall street, le Dow Jones avait accéléré en fin de séance pour terminer en hausse de près de 4%, les investisseurs osant clairement rebondir deux jours après une panique boursière mondiale provoquée par des inquiétudes sur les risques liés au ralentissement économique chinois.
Jeudi, les bourses asiatiques et européennes étaient en nette hausse, et la place new-yorkaise paraissait en bonne voie pour poursuivre son rebond.
Les cours du pétrole montaient nettement jeudi en fin d'échanges européens, atteignant leurs niveaux les plus élevés de la semaine, portés par un regain d'optimisme sur la reprise économique mondiale, tout en restant proches de plus bas en près de six ans atteints lundi.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 46,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3,21 dollars par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 3,24 dollars à 41,84 dollars.
'Les cours du brut ont bondi jeudi à la faveur d'un reflux des inquiétudes sur la croissance mondiale', observait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
'Les perspectives pour la croissance mondiale ont été aidées par un regain d'optimisme sur les deux plus grosses économies mondiales, avec un PIB (produit intérieur brut) américain plus élevé qu'estimé auparavant et un stimulus monétaire améliorant les perspectives en Chine.
0 Commentaire