Pétrole : Les prix du pétrole perdaient un peu de terrain mardi en cours d'échanges européens, les investisseurs engrangeant quelques bénéfices au lendemain d'une nette reprise des cours dans un marché toujours dominé par une offre surabondante.
Vers 10H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 49,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de lundi.
Le cours du Brent était monté lundi à 49,71 dollars, son niveau le plus fort en près d'un mois.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en août perdait 17 cents à 46,90 dollars.
Le prix du WTI a atteint mardi en début d'échanges asiatiques 47,13 dollars, son niveau le plus élevé en près d'un mois.
Mardi midi sur le Vieux continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre se tassait mesurément de 0,4% à 49,5 dollars, le WTI américain d'échéance août perdant 0,4% également à 46,9 dollars.
Les mouvements promettent de rester mesurés aujourd'hui alors que les opérateurs américains seront absents pour la plupart en raison de l'Independence Day, jour férié aux Etats-Unis.
Raison de plus de faire le point sur la séance de la veille : elle s'est terminée, pour le WTI, sur une huitième hausse d'affilée.
Un mouvement jamais vu depuis février 2012 , souligne Aurel BGC.
En cause : les statistiques pétrolières hebdomadaires publiées aux Etats-Unis la semaine dernière.
Métaux précieux : Au terme du premier des deux fixings du jour à Londres, l'once d'or cotait 1,243,25 dollars (-5 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,078,8 euros (- 3 euros).
Les analystes Matières premières de Commerzbank soulignent qu'hier au comptant, l'once a abandonné 1,7% à la clôture du marché américain, soit 'sa plus forte baisse en pourcentage depuis le mois de novembre'.
En un mois seulement, l'once de métal fin a abandonné environ 70 dollars, soit plus de 5% de sa valeur, et même 6% en euro en tenant compte de la baisse de la monnaie unique européenne.
Le facteur explicatif est, schématiquement, concentré sur la hausse des taux longs.
Dans l'intervalle, le rendement du T-Note fédéral dix ans est passé, aux Etats-Unis, de moins de 2,20% à 2,35% ce midi.
Gaz : Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL), a annoncé mardi son intention d'augmenter sa production de gaz de 30%, alors que ce pays est sous pression économique de ses voisins.
0 Commentaire