Matières premières : le rebond se poursuit sur les cours du pétrole

Les cours du pétrole poursuivent leur vif rebond de la veille, soutenus par la perspective d'une intervention des Etats-Unis sur le marché pétrolier dans la guerre des prix qui oppose l'Arabie Saoudite à la Russie.

L'administration Trump envisage une manœuvre diplomatique pour amener l'Arabie Saoudite à fermer ses robinets et utilise la menace de sanctions sur la Russie pour les forcer à réduire leur production, a rapporté le wall street Journal, citant des sources non identifiées.

Le baril de Brent prend 3,7% à 29,7 dollars, après avoir bondi de plus de 14% la veille.

Le baril de brut léger américain (WTI) gagne encore près de 6% à 26,67 dollars, après un bond de 24% jeudi.

Le pétrole brut continue de grimper

Le pétrole brut américain a bondi de 3,8 % vendredi vers 03h45 GMT, prolongeant ainsi les gains après un bond de 24 % la veille, après que le wall street Journal ait rapporté que Washington envisageait une intervention dans le conflit pétrolier entre l'Arabie Saoudite et la Russie à un moment approprié.

En outre, le ministère américain de l'énergie a déclaré qu'il achèterait jusqu'à 30 millions de barils de pétrole brut pour la réserve stratégique de pétrole d'ici la fin juin.

Pendant ce temps, le brut Brent, la référence mondiale, a augmenté de 0,91% à 28,71 dollars le baril, après avoir atteint mercredi son plus faible niveau depuis 2003 .

Hausse du prix de l'or

Le prix de l'or a augmenté de 0,5 % pour atteindre 1 486 dollars vendredi vers 3h15 GMT, après une baisse lors de la session précédente, après que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ait averti jeudi qu'une récession mondiale -peut-être d'une ampleur record - est presque certaine, ajoutant que les réponses actuelles des pays individuels ne permettront pas de faire face à l'ampleur et à la complexité mondiales de la crise du virus.

Pour la semaine, le métal est en voie d'enregistrer sa deuxième baisse hebdomadaire en raison d'une ruée vers l'argent liquide dans un contexte de retombées économiques croissantes de l'épidémie.

Dans le même temps, le prix de l'argent a grimpé de 3,5 % pour atteindre 12,56 dollars l'once.