Pétrole : Les prix du pétrole s'approchaient mercredi, en cours d'échanges européens, de leur plus haut en quatre ans, les craintes entourant les sanctions américaines sur l'Iran prenant le dessus sur une hausse prévue des stocks américains.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 84,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de novembre prenait 4 cents à 75,27 dollars.
'Les investisseurs continuent de parier sur un déficit de production, même si, à long terme, ce rallye du pétrole pourrait générer des difficultés pour la croissance mondiale, comme le montre l'inquiétude de Trump sur ce sujet', a commenté Carlo Alberto De Casa, analyste chez ActivTrades.
Le président américain a multiplié dernièrement les attaques contre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qu'il accuse d'être responsable du niveau élevé des prix, même si la plupart des observateurs du marché s'accordent à expliquer la hausse des cours par les sanctions de Washington contre l'Iran, qui vont priver le marché de l'offre du troisième producteur de l'Opep.
Moscou -Le président russe, Vladimir Poutine, a assuré mercredi que le prix d'un baril de pétrole dans une fourchette comprise entre 65 et 75 dollars 'satisfera' la Russie, alors que l'or noir a bondi cette semaine à son plus haut niveau depuis novembre 2014.
'Nous serons tout à fait satisfaits avec 65-70-75 dollars pour un baril.
C'est tout à fait normal pour assurer un fonctionnement efficace des entreprises énergétiques et pour le processus d'investissements', a déclaré M.
Poutine lors d'un forum consacré à l'énergie à Moscou, alors que le baril Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s'échangeait à près de 85 dollars à Londres mercredi en milieu de journée.
Les prix du pétrole s'approchaient mercredi, en cours d'échanges européens, de leur plus haut en quatre ans, les craintes entourant les sanctions américaines sur l'Iran prenant le dessus sur une hausse prévue des stocks américains.
Métaux précieux : Les banques centrales accélèrent leurs achats d'or.
Les Etats n'avaient pas accumulé autant de lingots depuis six ans.
Certains profitent de la baisse du prix du métal pour diversifier leurs réserves, d'autres veulent 'dédollariser'.
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