Pétrole : Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse vendredi à leurs plus bas niveaux depuis début 2009 à New York, après un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) qui a encore plus déprimé le marché.
Une nouvelle fois, la chute des cours du pétrole et l'appréciation de l'euro ont fait chavirer la bourse de Paris.
Il y a encore quelques jours, nombre d'analystes pariaient sur un abaissement qui aurait permis de tourner la page du cauchemar vécu par la Russie mi-décembre 2014.
La banque centrale avait alors porté en pleine nuit son taux directeur de 10,5% à 17% pour mettre fin à la pire chute de sa monnaie depuis 15 ans, conséquence de l'effondrement du marché du pétrole et des sanctions en lien avec la crise ukrainienne.
Les cours du pétrole s'enfonçaient nettement vendredi en fin d'échanges européens, atteignant de nouveaux plus bas en près de sept ans, après des rapports de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) qui sont venus confirmer la surabondance d'offre pesant sur le marché.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 38,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 1,69 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 96 cents à 35,80 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, plombés depuis une semaine par la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir inchangé son niveau actuel de production, ont encore nettement creusé leurs pertes vendredi, pâtissant des derniers rapports de l'Opep et de l'AIE peu optimistes sur une résorption des excédents l'an prochain.
Le Brent est tombé vers 16H40 GMT à 37,93 dollars le baril, signant un nouveau plus bas depuis fin décembre 2008, tandis que le WTI a atteint au même moment 35,67 dollars, un minimum depuis février 2009.
Les cours du Brent et du 'light sweet crude' ont pâti du pessimisme de rapports de l'Opep et de l'AIE.
A Paris, Londres et Francfort les bourses ont terminé la journée en baisse.
Les cours du pétrole ont nettement baissé vendredi à New York, sous le coup d'un rapport jugé défavorable de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), pour conclure une semaine de déclin continu à leurs plus bas niveaux depuis presque sept ans.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en janvier a cédé 1,14 dollar à 35,62 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) et a ainsi, comme toutes les autres séances de la semaine, terminé à un nouveau plus bas depuis février 2009.
Il a perdu près de 11% depuis une semaine.
A Londres, le prix du baril de Brent, lui-aussi au plus bas depuis la crise de 2008-2009, a encore plus lourdement baissé, perdant 1,80 dollar à 37,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), là aussi pour le contrat de janvier.
Sur la semaine, sa chute représente presque 12%.
La chute des prix du pétrole ne devrait pas continuer à stimuler la demande l'an prochain.
C'est ce que vient d'affirmer l'Agence internationale.
Les prix des métaux de base échangés sur le London Metal Exchange (LME), après avoir baissé en début de semaine, sont finalement parvenus à se stabiliser, évoluant dans de faibles marges alors qu'ils avaient fortement décroché le mois dernier.
Après avoir atteint pour la plupart des plus bas en plus de cinq ans fin novembre, les prix des métaux industriels s'étaient quelque peu repris la semaine dernière, et tentaient depuis de se maintenir tant bien que mal à ces niveaux, malgré le fort décrochage des prix du pétrole en début de semaine et la publication de données chinoises mitigées.
Les cours du pétrole ont en effet plongé cette semaine à leurs plus bas en près de sept ans, après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé la semaine dernière de ne pas réduire sa production et que l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) a de nouveau estimé vendredi que la production de brut allait continuer à augmenter l'an prochain.
Le marché des métaux industriels a par ailleurs accueilli avec prudence l'accélération de l'inflation en Chine, au lendemain de l'annonce d'un recul pour le cinquième mois consécutif en novembre des exportations du pays, tandis que ses importations enregistraient leur treizième recul mensuel d'affilée, témoignant d'une demande toujours terne et de l'essoufflement persistant de la deuxième économie mondiale.
Ainsi selon Tamas Varga et Stephen Brennock, analystes chez PVM, le ralentissement économique de la Chine pèse sur la confiance des investisseurs et le mouvement de vente actuellement à l'oeuvre sur les marchés des matières premières n'a pas connu de répit après la publication de ces données peu encourageantes sur le commerce en Chine.
Alimentaires : Le café temporise face à une offre abondante, le cacao se stabilise sur fond d'incertitudes concernant la récolte, tandis que le sucre baisse, craignant pour la production d'éthanol.
La récolte brésilienne de céréales sera de 209,3 millions de tonnes en 2016, soit 0,5% de moins qu'en 2015, a indiqué vendredi l'Institut de Géographie et Statistiques (IBGE) lors de sa deuxième estimation annuelle.
L'organisme public précise que ce recul tient à une baisse de la production de céréales et d'oléagineux dans le centre-ouest, la principale région agricole du pays, et dans le nord.
Le Brésil récoltera 101,5 millions de tonnes de soja, une matière première clé pour l'entrée de devises dans la septième économie mondiale, 28,8 millions de tonnes de maïs et 12,2 millions de tonnes de riz.
A elles trois, ces cultures représentent 92,8% de la production agricole de céréales et occupent 86,3% des 57,7 millions d'hectares cultivés du géant sud-américain.
Pour 2015, l'IBGE prévoit que la récolte atteindra 210,3 millions de tonnes, légèrement inférieure à ce qui avait été prévu en octobre (210,6 millions de tonnes), ce qui représentera une hausse de 8,1% par rapport à 2014 (194,6 Mt).
Métaux précieux : L'or s'est stabilisé cette semaine, après avoir nettement bondi en fin de semaine dernière dans le sillage des annonces de la banque centrale européenne (BCE), qui ont pesé sur le dollar.
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