Les cours du pétrole ont terminé lundi en baisse sur le marché new-yorkais Nymex en raison des doutes persistants sur l'économie chinoise et allemande ainsi que du rétablissement complet de la production saoudienne deux semaines seulement après le bombardement de deux sites pétroliers saoudiens.
Le mois a été particulièrement volatil, marqué par une brutale envolée de 10% des cours après les attaques menées le 14 septembre contre les installations pétrolières d'Arabie saoudite.
Les craintes sur la demande mondiale s'accroissent
Aux yeux des investisseurs, les craintes d'une économie mondiale affaiblie par la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine l'ont finalement emporté sur les tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
La Chine vient ainsi de publier une série de statistiques moroses, et l'économie allemande continue de flancher malgré un marché de l'emploi solide.
En effet, en Chine, les deux indices mensuels d'activité dans le secteur manufacturier ne traduisent qu'une très faible amélioration, l'indice PMI officiel continuant de refléter une contraction.
Le brut léger américain WTI a perdu lundi soir 3,29% à 54,07$ le baril (contrat à terme de novembre) sur le Nymex, tandis que le Brent a reculé de 1,83% à 60,78$.
Des prix "inimaginablement hauts" en cas de guerre avec l'Iran
Malgré des propos alarmistes du prince héritier Mohammed ben Salmane qui met en garde contre le risque de guerre dans la région, les cours du pétrole ont chuté.
Mohammed ben Salmane, estime qu'une guerre entre l'Arabie saoudite et l'Iran provoquerait un "effondrement total de l'économie mondiale", et que les cours du brut s'envoleraient alors à des niveaux "inimaginablement hauts, que nous n'avons pas connu de notre vivant".
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