Les cours pétroliers reculent nettement, les missiles iraniens n'ayant semble-t-il pas endommagé les installations pétrolières irakiennes.
La baisse s'est accentuée après la publication des chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) montrant une augmentation inattendue des stocks de brut la semaine dernière.
Le Brent recule de 3,69% à 65,75 dollars le baril après être monté à 71,75, son plus haut niveau depuis septembre, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 4,34% à 59,98 dollars après un pic de près de neuf mois à 65,85.
Les cours de l’or ont bondi tôt mercredi vers de nouveaux pics record historiques dans les devises majeures alors que l’Iran a frappé des cibles américaines en Iraq avec deux douzaines de missiles, en représailles contre l’assassinat du commandant des forces spéciales Qasem Soleimani.
Les contrats à termes sur l’or et les options sur le Comex ont mené cette explosion des cours, plutôt que la demande en métaux physiques, poussant les prix en dollars vers de nouveaux pics de sept ans à 1 611 dollars l’once.
En outre, le métal a établi de nouveaux pics record en euros, mais aussi en dollars australiens et canadiens (devises des pays producteurs miniers), et aussi en roupies indiennes et en lires turques (devises de grands pays consommateurs d’or).
L’or a ensuite battu en retraite, fortement, vers les 1 575 dollars l’once, alors que Washington et Téhéran semblent minimiser l’attaque de mercredi.
Les chiffres sur les emplois US ont dépassé de loin les prévisions de wall street.
L'or baisse par rapport à son plus haut niveau en sept ans
Le prix de l'or a baissé par rapport au sommet de sept ans de 1 611 $ l'once atteint plus tôt dans la journée, car les craintes d'un conflit plus important au Moyen-Orient se sont dissipées.
Le président Donald Trump a déclaré qu'il n'y avait pas eu de victimes américaines dans les frappes iraniennes et que Téhéran semblait se retirer, bien que les Etats-Unis vont imposer des sanctions économiques supplémentaires au régime iranien.
Le prix de l'or a chuté de près de 0,9 % à 1 557,9 $ l'once vers 12h30, heure de New York.
Le brut WTI s'échange près d'un plus bas sur un mois
Le pétrole brut américain a chuté de plus de 5% à moins de 60 dollars le baril après 13h00 heure de New York mercredi, le plus bas depuis le 11 décembre, les investisseurs pariant qu'une nouvelle escalade US-Iran est peu probable et comme les dernières données de l'EIA ont montré que les stocks de brut aux Etats-Unis ont augmenté de façon inattendue de 1,164 millions de barils.
Le président Donald Trump a déclaré qu'il n'y avait eu aucune victime américaine dans les frappes iraniennes et que Téhéran semblait se retirer.
Le pétrole prolonge les pertes dues à la hausse inattendue des stocks
Les prix du pétrole sont allés plus loin dans le territoire négatif mercredi, après que les données de l'EIA ont montré que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté de 1,164 millions de barils de façon inattendue.
Le marché était déjà sous pression alors que les craintes de toute perturbation de l'approvisionnement s'estompaient avec les tweets du président américain Donald Trump et du ministre des affaires étrangères iranien qui semblaient indiquer qu'il n'y avait pas d'escalade des tensions.
Psaudi aramco baisse en bourse
depuis l'assassinat de Qassem Soleimani par les Etats-Unis, les valeurs pétrolières sont recherchées en bourse.
Toutes sauf Saudi Aramco, qui ne fait que baisser à Ryad.
Aux côtés des actions des groupes de défense (Thales, Lockheed Martin, Northrop Grumman…), les valeurs pétrolières sont celles qui, depuis l’assassinat du puissant général iranien Qassem Soleimani par un drone américain, tirent le mieux leur épingle du jeu en bourse.
En Europe, le Stoxx « pétrole et gaz » est celui qui, parmi les indices sectoriels, progresse le plus depuis le début de l’année ( 2,4%, 1,5% depuis le raid).
Sur les premiers jours de 2020, BP est notamment gagnant de 6% à Londres, le norvégien Equinor de plus de 5% à Oslo, Eni de plus de 3% à Milan, 2,5% pour total à Paris.
Dans le monde, à part Saudi Aramco, tous les géants de l’or noir cotés profitent de la flambée des prix du baril.
0 Commentaire