Pétrole : Les cours du pétrole ont ouvert en baisse lundi à New York, face à plusieurs éléments allant à l'encontre des espoirs de réduction de l'offre mondiale.
Les cours du pétrole s'affichaient en baisse lundi en fin d'échanges européens, dans un marché perdant un peu de son optimisme alors que les conditions de production semblaient en voie de normalisation au Canada et que les investisseurs lorgnaient du côté de la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 47,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 74 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 65 cents à 47,76 dollars.
'Les investisseurs continuent à faire face à un dollar renforcé et à une amélioration (sur le front) des ruptures d'approvisionnement au Canada et au Nigeria', ce qui a pesé sur les cours pétroliers, expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Alors que les prix avaient profité des incendies qui dévastent depuis le début du mois la province pétrolifère de l'Alberta, en raison des perturbations de l'offre canadienne, une baisse des températures et une pluie fine ont permis au gouvernement local de suspendre l'ordre d'évacuation dans plusieurs sites de production.
Les cours du pétrole ont un peu baissé lundi face à plusieurs éléments qui ternissent les espoirs d'une limitation de l'offre mondiale, sans que les investisseurs semblent pour autant décidés à parier franchement sur un repli du marché.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a perdu 33 cents à 48,08 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a cédé 37 cents à 48,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
'Les cours sont légèrement sous pression car il y a un peu moins d'inquiétudes autour des problèmes d'offres à travers le monde', a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.
Même s'il a commencé à marquer le pas en fin de semaine dernière, le marché profite depuis le début du mois d'une conjonction de perturbations sur des sites pétroliers, que ce soit des sabotages et mouvements sociaux au Nigeria, ou les incendies dévastateurs dans la province canadienne de l'Alberta.
L’or noir a incarné toutes les espérances de la décennie faste et toutes les déceptions des années de crise.
Les prix des transports de matières premières sèches ont rebondi la semaine dernière, soutenus notamment par un regain d'activité sur le marché des navires 'Capesize', tandis que les taux des pétroliers ont également amorcé une timide reprise.
indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.
) a fini vendredi à 625 points, après être monté mardi jusqu'à 643 points, au plus haut en deux semaines, contre 600 points une semaine auparavant.
Même si le BDI n'est pas parvenu à se maintenir au niveau atteint mardi, lâchant un peu de lest à partir de mercredi, il est toutefois ressorti en hausse sur la semaine, porté en particulier par la bonne performance enregistrée sur le segment des Capesize.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires Capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 870 points, après avoir atteint mardi 988 points, soit un maximum en quinze jours, contre 798 points une semaine auparavant.
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