Pétrole : Le Nigeria, dont les revenus ont fondu en raison de l’effondrement.Les cours du pétrole ont ouvert en nette hausse mercredi à New York dans ce qui s'apparentait surtout à un rebond technique après une chute au plus bas depuis plus de douze ans, dans l'attente de chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février prenait 81 cents à 31,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir terminé la veille à son plus bas niveau depuis décembre 2003.
Plus largement, le marché pétrolier, déjà en nette baisse en 2015, a perdu près de 20% depuis le début de l'année et le prix du baril est même brièvement passé mardi sous les 30 dollars à New York, là aussi pour la première fois depuis fin 2003.
'Le marché ne peut pas éternellement baisser chaque jour', a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.
'Il a tellement baissé qu'un rebond était prévisible.
Les cours du pétrole hésitaient sur la marche à suivre mercredi en fin d'échanges européens, entravés dans leur progression par la publication des stocks américains de brut, qui ont révélé une forte hausse des stocks d'essence.
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 31,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 64 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait en revanche 2 cents à 30,46 dollars.
La publication des chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves américaines de brut la semaine dernière a brusquement mis fin au rebond des cours observé depuis le début de la séance, même si ceux-ci sont parvenus à rapidement limiter leurs pertes.
Le Brent est ainsi tombé vers 15H40 GMT à 30,32 dollars le baril, signant un nouveau plus bas depuis avril 2004.
Après une tentative de rebond, les cours du pétrole ont terminé proches de l'équilibre mercredi à New York, freinés par des chiffres hebdomadaires défavorables concernant l'offre américaine, sans réussir à revenir sur un début d'année catastrophique.
Le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février a pris quatre cents à 30,48 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), restant proche de ses plus bas niveaux depuis décembre 2003.
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a en revanche reculé de 55 cents à 30,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), soit son plus bas niveau depuis février 2004, et est retombé sous le niveau du pétrole new-yorkais.
En baisse de près de 20% depuis le début de l'année, le marché, plombé par une surabondance générale dans le monde, avait ouvert en nette hausse, gagnant environ un dollar le baril lors de la première heure et demi d'échanges new-yorkais.
Toutefois, aux Etats-Unis, 'le département de l'Energie a publié à 15H30 GMT des chiffres qui se sont révélés très défavorables' et le marché s'est replié, a mis en avant Bob Yawger, de Mizuho Securities.
stocks de brut : Les stocks de pétrole brut ont augmenté moins que prévu aux Etats-Unis la semaine dernière mais ceux d'essence et de diesel ont fortement monté pour la deuxième semaine consécutive, montrent mercredi les données de l'Energy information Administration (EIA), le service d'information du département de l'Energie.
matières premières : L'Europe boursière poursuit son rebond, portée par la progression des matières premières consécutive aux chiffres meilleurs que prévu du commerce extérieur chinois.
Gaz : Un premier bateau vient d’accoster au terminal de Sabine Pass, un site flamblant neuf, destiné à exporter les excédents américains de gaz.
Il marque un revirement spectaculaire dans la stratégie énergétique du pays.
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