Pétrole : Les prix du pétrole s'affichaient en légère baisse lundi en cours d'échanges européens, sur fond de surabondance persistante d'offre et de craintes pour la demande chinoise.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse lundi à New York, sans parvenir à rebondir après un mauvais début d'année, les inquiétudes sur la demande chinoise continuant à s'ajouter à celles sur la surabondance générale.
Vers 14H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février perdait 55 cents à 32,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir chuté de plus de 10% la semaine précédente, et restait autour des ses plus bas niveaux depuis février 2004.
'On voit réapparaître des inquiétudes sur l'économie', a résumé Gene McGillian, de Tradition Energy.
'Encore une fois, la baisse du marché est alimentée par la crainte que la Chine soit vraiment en difficultés.
'La bourse de Shanghai a encore dégringolé de plus de 5%, lundi, après un plongeon la semaine précédente, dans un contexte d'inquiétudes sur la morosité de l'économie chinoise, première importatrice mondiale de pétrole, et de doutes sur l'efficacité des politiques menées par Pékin.
La chute des cours du brut a fait plonger le rouble en cette première séance de l'année en Russie.
Les cours du pétrole plongeaient lundi en fin d'échanges européens, lestés par le pessimisme d'investisseurs ne voyant pour l'heure aucune raison de reprise des prix et adoptant des positions essentiellement vendeuses, ce qui a conduit les prix à enfoncer de nouveaux planchers.
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 31,91 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,64 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 1,43 dollar à 31,73 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui s'affichaient en baisse depuis le début de la séance, ont nettement creusé leurs pertes à l'ouverture des échanges américains, sans qu'aucun facteur nouveau n'affecte les cours, qui ont pourtant signé de nouveaux plus bas en respectivement plus de onze ans et demi et douze ans.
Le prix du pétrole échangé à Londres a ainsi atteint vers 16H30 GMT 31,69 dollars, un plus bas depuis le 7 avril 2004, tandis que le WTI s'est échangé au même moment à 31,55 dollars, un minimum depuis le 23 décembre 2003.
Pour faire face à la chute des cours du pétrole, le gouvernement algérien a été contraint de réduire ses subventions sur le carburant, l'électricité et le gaz.
Résultat : le pouvoir d'achat des Algériens est lourdement impacté.
Métaux précieux : Le métal précieux a enregistré sa plus forte hausse hebdomadaire depuis août dernier.
Mais l'embellie sur le marché de l'or pourrait être de courte durée.
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