Pétrole : Les cours du pétrole continuaient de chuter mercredi en Asie sous l'effet de la révision à la baisse par l'Agence internationale de l'Energie de ses prévisions sur la demande d'or noir dans le monde.
Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens, les données hebdomadaires de la fédération privée de l'API faisant état d'une hausse des stocks avant les chiffres officiels de l'Agence américaine de l'Energie (EIA).
Vers 11H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 61,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 82 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de décembre cédait 71 cents à 54,99 dollars.
Les cours de l'or noir avaient déjà reculé de 1,5% pour le Brent et de 1,9% pour le WTI mardi, plus forte baisse quotidienne depuis près d'un mois, après un rapport de l'EIA sur la production des Etats-Unis.
'Les prix fondent alors que l'EIA estime que la production américaine de brut va augmenter dramatiquement dans les prochaines années, tandis que l'API (American petroleum institute) a fait état d'une hausse inattendue de 6,5 millions de barils des réserves de brut', a noté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
A mi-séance, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2018 reculait encore de 1,2% à 61,5 dollars, le WTI américain de livraison décembre perdant 1,2% à 55 dollars.
L'onde de choc du rapport pétrolier mensuel publié hier par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) se fait toujours sentir.
'Selon l'AIE, la production de certains pays, notamment les Etats-Unis, est révisé à la hausse et la demande pourrait être moins forte que prévu, notamment du fait d'un hivers plus chaud que précédemment anticipé dans l'hémisphère nord.
La hausse des prix du pétrole pèserait aussi sur la demande.
Ainsi, l'AIE estime que le marché pétrolier mondial pourrait, à nouveau, se retrouver en situation d'offre excédentaire', résume ce matin un analyste parisien.
Le prix du pétrole new-yorkais poursuivait son repli à l'ouverture mercredi, les investisseurs s'inquiétant des prévisions prudentes de demande de l'Agence internationale de l'Energie en attendant le rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis.
Vers 14H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, cédait 47 cents et s'échangeait à 55,23 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Le prix du pétrole new-yorkais reculait à l'ouverture mercredi en attendant le rapport hebdomadaire sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis, les investisseurs s'inquiétant notamment des prévisions prudentes de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur la demande d'or noir.
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, cédait 50 cents et s'échangeait à 55,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
'Le marché succombe à un accès de faiblesse après avoir vu les acteurs financiers massivement parier à la hausse' pendant plusieurs semaines, a souligné Matt Smith de ClipperData.
Le prix du baril de WTI s'était apprécié de 35% entre fin juin et début novembre.
'Une telle accélération provoque forcément un peu de fébrilité', a-t-il noté.
Deuxième semaine consécutive de hausse pour les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis.
L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) vient en effet de faire état d'une progression de 1,9 million de barils au titre de la semaine close le 11 novembre.
Celle-ci fait suite à une augmentation de 2,2 millions.
Dans la foulée de cette publication, le cours du baril de pétrole brut WTI livraison décembre recule de 1,1% environ à 55,1 dollars.
Les stocks de pétrole brut et d'essence ont augmenté de manière inattendue aux Etats-Unis la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce mercredi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1,285,7 dollars ( 12 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1086,3 euros (-0,3 euro).
La valeur refuge tire parti du mouvement de défiance qui affecte depuis peu les actions, actifs risqués par excellence.
De plus, la valeur relative du dollar américain, devise de référence pour le négoce et la production d'or, recule : c'est maintenant plus de 2% que le dollar a perdu face à la monnaie unique européenne, sa principale concurrente, en une semaine.
'L'euro poursuit sa progression ce matin face à un dollar affaibli par les incertitudes entourant la mise en oeuvre de la réforme fiscale aux États-Unis', indique-t-on chez Portzamparc.
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