Pétrole : Avec la levée progressive et contrôlée des sanctions, la République islamique est amenée à jouer un rôle déterminant sur le marché énergétique.
Les bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont fortement chuté dimanche, plombées par la baisse des prix du brut et la perspective du retour de l'Iran sur le marché.
Le retour de l'Iran sur le marché pétrolier, à la faveur de la levée des sanctions occidentales pesant sur le pays depuis 2012, risque de compromettre davantage la reprise de cours au plus bas en 12ans, même si les analystes ne s'attendent pas à un choc massif.
La levée effective des sanctions renforcera la tendance à la baisse du prix du baril, sur un marché déjà pléthorique.
Le retour du pétrole iranien sur le marché mondial devrait en toute logique faire encore descendre les cours sous la barre des 30 dollars le baril lundi, mais la nouvelle a été tellement anticipée que la réaction pourrait être somme toute limitée, disent des intervenants du marché.
Les sanctions internationales avaient réduit les exportations iraniennes de brut à un filet d'environ un million de barils par jour (bpj), soit deux millions de moins que leurs pics de 2011 avant la crise nucléaire.
Les signaux donnant à penser que les sanctions seraient levées plus tôt que prévu ont contribué à la chute des cours depuis le début de l'année.
Le Brent de mer du Nord a perdu 24% depuis le 1er janvier, sa plus forte baisse depuis la crise financière de 2008.
L'Iran entend augmenter ses exportations d'environ un million de bpj dans l'année qui vient et la plupart des analystes prévoient une hausse de 200.
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