Pétrole : La décrue du cours du brut était toujours de mise.Jeudi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août perdait encore 1,4% à 48,3 dollars, le WTI américain d'échéance juillet cédant 1,4% à 47,3 dollars.
Quid des dernières nouvelles fondamentales ? “Les stocks commerciaux américains de pétrole brut ont reculé de 933,000 barils la semaine dernière, à 531,54 millions de barils, moins que la baisse de 2,26 millions de barils qu'attendaient en moyenne les analystes”, rapporte ce matin un analyste parisien.
Autre statistique hebdomadaire américaine publiée par l'Energy information Agency (EIA) et très suivie par les opérateurs, qui guettent les signes de rééquilibrage du marché : les extractions d'huile des Etats-Unis ont repris leur baisse la semaine passée en revenant de 8,745 à 8,716 millions de barils/jour.
Soit leur plus bas niveau depuis le début du mois de septembre 2014.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse jeudi à New York dans un marché pris dans sa plus longue glissade depuis février, surtout victime d'inquiétudes pour la demande à l'approche du référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne.
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet perdait 79 cents à 47,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus bas depuis un mois.
'Le dollar est en petite hausse ce qui renforce la pression sur les prix', a commenté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Mais surtout, selon lui, 'les gens s'inquiètent d'un éventuel Brexit qui provoquerait un affaiblissement de la croissance dans l'Union européenne', alors que du côté de l'offre, 'le monde reste bien approvisionné, d'autant qu'on voit augmenter l'offre iranienne'.
En outre 'la production canadienne redémarre finalement, la production des membres autres (que le Nigeria) de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue à dépasser nos attentes et la récente reprise des prix crée le risque que la production des pays hors-Opep décline moins qu'attendu, en particulier aux Etats-Unis', ont expliqué pour leur part les analystes de Goldman Sachs.
Les bourses européennes rechutent ce jeudi, dans le sillage du décrochage des places asiatiques et après le maintien des taux directeurs de la Fed, certes attendu, mais qui suscite des interrogations de fond.
La chute des prix pétroliers accentue les pertes à l'approche de la clôture.
Vers 16h40, le footsie 100 et l'AEX (Amsterdam) sont en baisse de 0,9%, tandis que le SMI (Zürich) et le CAC 40 abandonnent respectivement 1,1 et 1,3%.
Le Dax et le BEL 20 (Bruxelles) reculent quant à eux de 1,6%.
Enfin, le PSI 20 (Lisbonne), l'Ibex 35 à Madrid et le footsie MIB à Milan sont en retrait de 1,2, 1,5 et 2,3%.
Les cours du pétrole dévissaient fortement jeudi en fin d'échanges européens, lestés par des craintes grandissantes pour la croissance mondiale en cas de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et pénalisés en outre par le net renchérissement du dollar.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 47,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,71 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet perdait 1,64 dollar à 46,37 dollars.
'Le prix du pétrole s'est enfoncé pour un sixième jour, signe que les investisseurs haussiers sont en train de définitivement quitter la partie après que les cours se sont hissés au-dessus des 50 dollars le baril (fin mai) et alors que le dollar grimpe', relevait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Une forte appréciation du dollar ce jeudi renforçait en effet la pression à la baisse sur les cours de l'or noir, libellés dans cette monnaie et donc rendus plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les cours du pétrole ont encore fini en baisse jeudi, accélérant un mouvement amorcé une semaine plus tôt, pris dans un contexte généralisé d'aversion au risque avant le référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a plongé de 1,80 dollar à 46,21 dollars sur le New York Mercantile Exchange, enregistrant une sixième séance consécutive de baisse, une série inédite depuis le mois de janvier.
Métaux précieux : Alors que la Fed a l'air un peu perdue et que le taux longs dégringolent, la valeur refuge confirme qu'elle est prisée des investisseurs.
L'or, à atteint les 1,300 dollars l'once et se trouve au sommet depuis l'été 2014.
0 Commentaire