Pétrole : Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse, mardi matin en Asie, dopés par les violentes protestations en Iran contre les difficultés économiques et le régime du président Hassan Rohani.
L'Irak a exporté en décembre 109,6 millions de barils de pétrole, un record sur l'ensemble de l'année 2017, selon les chiffres du ministère du Pétrole publiés mardi.
Les prix du pétrole reculaient légèrement mardi en cours d'échanges européens après avoir atteint leurs plus hauts niveaux depuis 2015 alors qu'un mouvement de contestation antigouvernemental prend de l'ampleur en Iran et pourrait perturber la production d'or noir.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 66,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 14 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de février cédait 10 cents à 60,32 dollars.
Le Brent a atteint vers 07H15 GMT 67,29 dollars le baril, à son plus haut niveau depuis mai 2015, tandis que le WTI a touché vers la même heure 60,74 dollars, à son plus haut depuis juin 2015.
Fin 2017, les prix avaient notamment été soutenus par la fermeture du pipeline de Forties en mer du Nord, qui entravait la production britannique, mais son opérateur a annoncé samedi qu'il était désormais opérationnel à 100%.
Mardi midi en Europe pour cette première séance de 2018, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars restait neutre à 66,9 dollars, le WTI américain de livraison février faisant de même à 60,4 dollars.
Le cours du brut a été porté l'an passé par la restauration, puis par la prolongation de l'application de ses quotas par l'Opep.
D'autant plus que le cartel pétrolier s'est grosso modo tenu à ses engagements et s'est entendu avec un grand producteur extérieur, la Russie.
Autant d'éléments qui ont amélioré la discipline de l'offre malgré l'augmentation significative de la production des Etats-Unis.
Dans ce contexte, les opérateurs sont maintenant en position d'attente.
Le prix du baril de pétrole new-yorkais évoluait à l'équilibre peu après l'ouverture mardi, après avoir ouvert en baisse, touché par des vents contraires qui le maintenaient près de ses plus hauts en deux ans et demi.
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, perdait 1 cent à 60,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
'Le pétrole reste tout près de ses niveaux records atteints la semaine dernière', a commenté John Kilduff, d'Again Capital.
Le prix du brut américain a clôturé vendredi l'année 2017 au-dessus de 60 dollars, une première depuis juin 2015, à 60,42 dollars, après avoir progressé de 13% sur l'année.
Deux éléments venaient légèrement tempérer sa force mardi.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de cette année 2018 sur le marché de Londres, l'once d'or cotait 1312,8 dollars ( 16,3 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1087,5.
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