Pétrole : Selon XTB France,le marché reste soutenu par les anticipations de réduction des stocks pétrole aux Etats-Unis.
Et pour cause, l'association API (American Petroleum Institute) a fait état d'une baisse des stocks de brut de 5,14 millions de barils pour la semaine terminée au 20 mai.
” La mesure réalisée par l'organisme privé API converge habituellement, en tendance, avec le chiffre donné 24 heures plus tard -soit cet après-midi - par l'agence fédérale de l'énergie (EIA).
Le consensus disponible, qui date de la veille avant l'API, ne table que sur une baisse de 2,5 millions de barils environ des réserves commerciales de brut.
Les cours du pétrole montaient mercredi à New York, près d'atteindre les 50 dollars le baril pour la première fois depuis l'automne, dans un marché optimiste avant la publication de chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine.
Après avoir terminé la veille au plus haut de l'année, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juillet gagnait, vers 13H05 GMT, 59 cents à 49,21 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
'On continue manifestement à profiter des estimations publiées hier soir par l'American Petroleum Institute (API), qui a fait état d'une baisse d'environ cinq millions de barils dans les réserves de brut' aux Etats-Unis, a mis en avant Phil Flynn, de price futures Group.
En annonçant un déclin bien plus important que prévu pour la semaine précédente, l'API, fédération professionnelle du secteur, encourage les investisseurs à l'optimisme avant les chiffres officiels du département de l'Energie (DoE), prévus à 14H30 GMT.
'Les cours du pétrole auraient même pu un peu plus monter si l'API n'avait pas annoncé une hausse des réserves d'essence la semaine dernière', la fédération ayant tablé sur une hausse de quelque trois millions de barils, a nuancé M.
Les cours du pétrole étaient toujours orientés en nette hausse mercredi en fin d'échanges européens, profitant d'une forte chute des stocks américains de brut qui s'est révélée globalement conforme aux attentes du marché.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 19 cents à 48,81 dollars.
L'optimisme manifesté par le marché avant la publication du rapport du département américain de l'Énergie (DoE) sur l'état des réserves de brut aux États-Unis ne s'est pas démenti une fois les données dévoilées, même si les cours --qui avaient accéléré la cadence peu avant la publication de ces chiffres-- se sont ensuite ravisés.
Le WTI est même monté vers 14h30 GMT, au moment même où le rapport du DoE était publié, jusqu'à 49,62 dollars, un plus haut depuis le 9 octobre 2015.
Les cours pétroliers ont fini au plus haut de l'année mercredi après l'annonce d'une nette baisse des réserves américaines, qui a conforté la bonne disposition des marchés dans l'espoir d'une résorption de la surabondance mondiale.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juillet a gagné 94 cents à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant pour la seconde séance de suite à un niveau sans précédent depuis sept mois pour un contrat de référence.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en juillet a vu son cours avancer de 1,13 dollar à 49,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), lui aussi au plus haut niveau de l'année.
'On a pris connaissance d'une baisse de bonne ampleur des stocks de brut' aux Etats-Unis 'et cela a alimenté la hausse des cours', a estimé Matt Smith, de ClipperData.
Les réserves américaines de pétrole brut ont baissé de plus de quatre millions de barils la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis.
Les stocks de pétrole brut ont baissé plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce mercredi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1,220,75 dollars (- 16,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,094,8 euros (- 14,1 euros).
Si le cours du pétrole se trouve à son plus haut niveau en sept semaines, celui du métal jaune se traite symétriquement à son plus bas niveau en sept semaines également, constatent les analystes Matières premières de Commerzbank.
En cause : une fois encore les anticipations de relèvement des taux directeurs américains, alors que le rendement de l'or est nul.
Hier en effet, on a appris que les ventes de logements neufs avaient augmenté, aux Etats-Unis, de 16,6% en avril à 619.
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