Matières premières : or, l`once profite toujours du risque politique

Pétrole : Les prix du pétrole remontaient légèrement mardi en cours d'échanges européens dans un marché se stabilisant après la tempête Harvey, les analystes décortiquant la décision saoudienne de relever ses prix pour ses livraisons vers l'Asie.

Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 52,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de lundi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat d'octobre gagnait 51 cents à 47,80 dollars.

L'Arabie saoudite a relevé ses prix pour le pétrole à destination de l'Asie en octobre, ont noté plusieurs analystes.

L'Arabie saoudite a réaffirmé sa volonté 'd'effectuer l'introduction en bourse de 5% d'Aramco (le géant pétrolier national, ndlr)' et 'le pays s'est tenu à son objectif de limitation des exportations en août, qui ont atteint leur plus bas depuis 2010', a souligné Bjarne Shieldrop, analyste chez SEB.

Mardi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre grappillait 0,6% à 52,7 dollars, le WTI américain d'échéance octobre prenant plus vivement 1,1% à 47,9 dollars.

Certes, l'affaire nucléaire nord-coréenne est toujours aussi imprévisible : 'il est strictement impossible de savoir ce qui peut se passer dans les prochaines heures', estime-t-on chez Saxo Banque.

'Fait intéressant : l'indicateur de risque géopolitique (GPR) est à son plus haut niveau depuis l'invasion de l'Irak en 2003 (à 284 contre 455 à l'époque, et une moyenne mobile historique de 1900 à 2017 à 83,7)', ajoutent les spécialistes.

Aux Etats-Unis en revanche, les conséquences de l'ouragan Harvey sur les installations pétrolières commencent à s'estomper : certaines des raffineries arrêtées durant les intempéries commencent à être remises en service, ce qui accroît d'autant la demande régionale de brut.

'En date d'hier', rapportent les spécialistes Matières premières de Commerzbank, 'les capacités de raffinage américaines hors service se limitaient à 2,1 millions de barils/jour, soit 11,4% du total'.

Métaux précieux : Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,331,15 dollars (-1,95 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,120,4 euros .