Pétrole : La production globale du groupe a atteint 3,66 millions de barils d'équivalent-pétrole/jour en 2017, chiffre stable sur un an et en baisse de 4% au T4.
Notons que l'an dernier, le prix de vente réalisé des 'liquides' a augmenté 27% (au T4 : 24%), et celui du gaz de 17% (au T4 : 9%).
La génération de cash flow opérationnel a décollé de 73% à 35,6 milliards de dollars, et le taux d'endettement revient de 28 à 24,8% des fonds propres.
Les prix du pétrole montaient jeudi en cours d'échanges européens alors que certains analystes voient le marché se rééquilibrer, et ce malgré une production américaine qui évolue à des sommets.
A mi-séance jeudi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril prenait 0,8% à 69,5 dollars, le WTI américain d'échéance mars prenant 0,7% à 65,2 dollars.
Certes, certaines des statistiques pétrolières américaines de la veille étaient baissières : ainsi, les stocks de marché de pétrole brut, que le consensus pensait voir stagner, se sont finalement accrues de près de sept millions de barils en huit jours pour remonter à 418,3 millions de barils.
Il s'agit de la première hausse constatée ces dix dernières semaines.
Soit, mais ces réserves de brut frôlaient les 500 millions d'unités un an plus tôt et elles restent en deçà du record récent proche de 534 millions de barils atteint fin mars 2017.
En outre, les stocks de produits raffinés, soit l'essence autant que les produits distillés (ce qui comprend le fuel domestique), se sont tous deux contractés plus que prévu, de l'ordre de deux millions de barils chacun.
Le pétrole new-yorkais montait à l'ouverture jeudi, reléguant au second plan la hausse continue des extractions de brut aux Etats-Unis pour se concentrer sur le respect par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de son accord de limitation de la production.
Vers 14H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, gagnait 73 cents et s'échangeait à 65,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
jum/alb/eb(AWP / 01 02 2018 15h09)(AWP / 01.
Les cours du pétrole montaient jeudi en fin d'échanges européens alors que les analystes décortiquaient les estimations de la presse financière sur la production mensuelle de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 69,244 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de mars prenait 76 cents à 65,49 dollars.
'La forte adhérence de l'Opep et de ses partenaires à leurs objectifs de production contre-balance la hausse de la production américaine', a résumé David Madden, analyste chez CMC Markets.
L'agence Bloomberg a ainsi publié une étude sur la production de l'Opep en janvier, qui n'aurait augmenté que de 0,1% sur un mois à 32,4 millions de barils par jour.
Les Etats-Unis ont pour la première fois depuis 1970 dépassé en novembre le cap symbolique des 10 millions de barils de pétrole extraits chaque jour, selon l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Le pétrole new-yorkais a terminé en hausse jeudi, le marché surveillant des chiffres mensuelles sur le respect par l'Opep d'un accord l'engageant à limiter ses extractions au moment où la production américaine grimpe à son plus haut niveau depuis 1970.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, a gagné 1,07 dollar pour clôturer à 65,80 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
'Si on s'en tient aux derniers chiffres sur la situation aux Etats-Unis, où la production a pour la première fois depuis 1970 dépassé la barre des 10 millions de barils par jour et où les réserves de brut ont fortement augmenté la semaine dernière, les prix devraient baisser', a remarqué James Williams de WTRG Economics.
'Mais ces informations ne sont pas complètement inattendues et les prix ont par défaut repris la tendance haussière qui les porte depuis plusieurs mois', a-t-il estimé.
Les cours de l'or noir profitent notamment des efforts menés depuis un an par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix autres producteurs, dont la Russie, pour limiter leur production et ainsi écluser une partie des réserves mondiales de brut.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or fin cotait 1,341,4 dollars (-3,95 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,078 euros (- 1,3 euro).
Le contexte de taux est résolument défavorable à l'or : hier, la réserve fédérale américaine a semblé plus optimiste sur l'atteinte de son objectif d'inflation (vers 2%) alors que la banque centrale américaine peine à y parvenir depuis des années.
En outre, la croissance du PIB américain se maintient non loin de 3%.
Bref, la Fed pourrait se livrer à trois 'tours de vis' de 25 points de base sur son principal taux directeur cette année, à partir de la réunion de mars.
0 Commentaire