Pétrole : Les prix du pétrole restaient stables mardi en cours d'échanges européens, aidés par un dollar faible et par les perspectives plus optimistes des investisseurs sur le marché de l'or noir.
A mi-séance ce mardi, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre se tassait de 0,2% à 52,6 dollars, le WTI américain d'échéance septembre cédant 0,10% à 50,1 dollars.
Les cours des barils de référence ont profité ces derniers jours d'une conjonction de facteurs favorables : aux Etats-Unis, les stocks de pétrole et de produits raffinés continuent de baisser, quand les extractions sont stabilisées depuis trois semaines vers 9,4 millions de barils/jour.
En outre, le chef de file de l'Opep, l'Arabie saoudite, a pris de nouveaux engagements visant à améliorer la discipline de l'offre dès le mois en cours.
Hier, un nouveau catalyseur est entré en ligne de compte : le WTI a grimpé au-dessus de 50 dollars après la déclaration de responsables américains quant à d'éventuelles sanctions après l'élection d'une assemblée constituante au Venezuela, qui vient renforcer le pouvoir pourtant de plus en plus exsangue de Nicolas Maduro , indique un analyste parisien.
Mais chez Commerzbank, les analystes Matières invitent à la prudence : à en croire les agences de presse, la production de l'Opep a atteint 33 millions de barils/jour en juillet, soit 90.
Les cours pétroliers ont ouvert en baisse mardi à New York, retombant sous la barre symbolique des 50 dollars le baril, les investisseurs se montrant temporairement rassurés par l'absence de sanctions américaines concernant le secteur de l'énergie du Venezuela.
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, perdait 35 cents à 49,82 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché semblait vouloir reprendre son souffle après avoir porté la veille le baril au-dessus des 50 dollars, ce qui n'était plus arrivé depuis mai, au terme d'un mois de juillet où la progression des prix a été la plus forte depuis un an.
'Il y a quelques prises de bénéfices, on était allé un peu trop loin', a estimé Phil Flynn de price futures.
Selon lui, ce mouvement a été déclenché par des sanctions moins sévères que ne l'envisageait le marché envers le Venezuela, avec seulement un gel américain des avoirs du chef de l'Etat Nicolas Maduro.
Métaux précieux : Au terme du premier des deux fixings du jour sur le marché de référence de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1,267,05 dollars (-0,5 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1072,3 euros (- 6,3 euros).
La hausse de la monnaie unique européenne, qui face au billet vert atteint son plus haut niveau depuis le début de l'année 2015, tend à peser sur le cours de la valeur refuge dans cette devise.
Mais en dollar, qui est la principale devise de négoce de l'or, l'once, qui début juillet était un temps passée sous les 1,210, reste relativement bien orientée.
0 Commentaire